De par ses dimensions et son allure, l'Octavia a toujours été à cheval sur deux segments. Et ce n'est pas la nouvelle qui me fera mentir puisqu'elle s'allonge de 90 millimètres, quand l'empattement s'allonge, lui, de 108 millimètres. En conséquence, cette mouture renvoie une image plus dynamique tout en restant classée officiellement dans le segment des compactes grâce à son positionnement tarifaire toujours avantageux. Afin de ne pas faire trop d'ombre à la Rapid, cette nouvelle génération devrait toutefois augmenter ses tarifs de 1.500 à 2.000 euros. De quoi placer le modèle d'entrée de gamme entre 20 et 21.000€.
Luxe et volupté
L'allongement profite évidemment à l'espace à bord, carrément royal: l'espace aux genoux à l'arrière atteint les 73 millimètres, de quoi permettre de faire voyager quatre adultes d'un bon mètre nonante en toute quiétude. L'espace de chargement n'est pas en reste, avec un volume qui varie de 590 à 1.580 litres selon la position de la banquette.
Mais au delà de cette générosité évidente, la berline tchèque affiche un niveau de qualité et de présentation impressionnant. Les matériaux respirent la solidité et leurs assemblages sont parfaits. Mais dieu que l'ambiance est morose! On ne s'attendait pas à beaucoup d'originalité, mais là, franchement...
Une austérité que fera oublier l'équipement disponible, que ce soit de série ou en puisant dans le large catalogue d'options. On pointera donc le système d'accès et démarrage mains libres, la fonction de parking automatique, le régulateur de vitesse avec gestion du stop&go ou encore les sièges chauffants…aux places arrière! Le dispositif de divertissement avec écran capacitif permettant de n'afficher les menus que lorsqu'un mouvement est détecté à sa proximité immédiate est également présent.
3,4l/100km
L’Octavia est construite sur la nouvelle plateforme modulaire du groupe, la fameuse MQB que se partagent déjà les Golf, Audi A3 et Seat Leon. Comme pour ces dernières, elle devrait permettre à la Tchèque d’afficher un dynamisme revu à la hausse.
Les motorisations sont évidemment connues puisque partagées avec les autres modèles du Groupe VAG, aussi bien en essence qu'en diesel. Mais le plus intéressant est à n'en pas douter la valeur affichée par le 1.6 TDI 105 chevaux de la version Greenline: 3,4l/100km, soit 89gr CO2/km! Une consommation record permise, en partie, par la réduction du poids dont à bénéficié l'auto, qui se fait jusqu'à 102 kilos plus légère que sa devancière et devient même plus légère que la première génération. De quoi en faire un sérieux argument auprès des flottes, d'autant que, jurisprudence Superb faisant foi, la valeur résiduelle s'annonce excellente. Une déclinaison break Combi est évidemment prévue, de même qu'une variante RS. A vous donc de répondre à la question première...