La réincarnation de DS a pris son envol en 2009 lorsque Citroën a dévoilé la DS3. Bien que la citadine ait connu un succès immédiat, Citroën n'a pas réussi à poursuivre sur cette lancée. DS est devenue sa propre sous-marque, DS 5, DS 4, DS 7 et DS 9 ont suivi, mais elles n'ont jamais réellement tapé dans le mille. Avec le N°8, DS veut faire attirer ceux qui vont faire leurs courses dans le premium allemand…
Crossover profilé
À 4,82 m, la nouvelle N°8 vient flouter la frontière entre crossover et berline, à la façon de Polestar. Le moins qu’on puisse dire, c'est que les détails du design sont uniques. On retrouve une couleur de carrosserie biton, des feux de jour avec un motif « Clous de Paris », une calandre rectangulaire surélevée et une partie arrière à plusieurs couches. On note également des poignées des portes arrière dissimulées.
Elles ne sont d’ailleurs pas dissimulées pour bloquer l’accès à l’arrière, loin de là ! L’habitacle de la DS N°8 se veut être une oasis de confort. Matériaux souples, aluminium brossé, éclairage indirect et beaucoup d'espace. À l'avant, les sièges sont chauffants et rafraîchissants, ils bénéficient même en option d’un chauffage de nuque. Enfin, le coffre est luxueusement spacieux avec 620 litres.
Jusqu'à 750 km !
Au-delà du design, le vaisseau amiral s'appuie sur des technologies déjà connues. Par exemple, il partage sa plateforme avec les Opel Grandland et Peugeot 3008. En conséquence, la N°8 se décline en version traction avec un moteur électrique de 230 ch et à une batterie de 74 kWh. En version « Long Range », la puissance passe à 245 ch et la batterie à 97,2 kWh. Selon le cycle WLTP, cela nous donne une autonomie de 750 km ou 500 km sur autoroute !
Le modèle haut de gamme bénéficie d'une transmission intégrale grâce à deux moteurs électriques qui libèrent 350 ch. Bien sûr, la grande batterie sera également de mise. Enfin, la DS N°8 sera capable de charges rapides à des puissances allant jusqu'à 160 kW. Sera-ce le succès attendu par DS ?