Nouveaux parents, nouvelles règles. Bien que Jean-Philippe Imparato, le nouveau PDG d'Alfa, ne semble pas vouloir changer complètement de cap. Le Français veut préserver l'ADN d'Alfa Romeo dans le futur électrique. Selon Imparato, il n'y a pas de place pour les habitacles remplis d'écrans. C'est étrange, étant donné qu'il avait auparavant fait le chemin inverse chez Peugeot.
Pas "d'iPad sur roue"
Lors d'une interview accordée à la chaine d'info française BFM Business, le nouveau PDG d'Alfa Imparato a déclaré : "je ne vends pas un iPad avec une voiture autour". Selon le Français, qui était auparavant à la tête de Peugeot, le conducteur est au cœur d'Alfa Romeo. Une bonne nouvelle, bien sûr, pour les fans invétérés d'Alfa Romeo.
Qu'est-ce que cela signifie pour l'avenir ? Il ne faut pas s'attendre immédiatement à des écrans géants dans l'habitacle des Alfa "à la Mercedes". La marque allemande présente actuellement son écran hyperscreen qui transforme l'ensemble du tableau de bord (et une partie de la console centrale) en un gigantesque écran. Les Alfa du futur s'en tiendront donc sans doute à des écrans subtils pour l'infodivertissement et le combiné d'instrumentation.
Partage de plateforme
Bien que le nouveau PDG de la marque prône un intérieur analogique, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de place pour les technologies de pointe à l'intérieur. Alfa fait désormais partie du groupe Stellantis et doit donc se conformer aux souhaits des patrons. Les patrons ont déjà déclaré qu'Alfa devait partager une plateforme électrique avec ses frères et sœurs de chez Fiat, Peugeot, Citroën, DS et autres.
À court terme, cependant, le Tonale, un SUV qui sera positionné en dessous du Stelvio et qui utilisera un moteur hybride rechargeable, est toujours dans les caisses. Après son arrivée, un autre crossover encore plus petit devrait apparaître. Il sera potentiellement 100% électrique.