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Analyse : les électriques sont plus fiables que les voitures essence ou diesel (2025)

Selon ADAC, l’association allemande des automobilistes, les voitures électriques sont plus fiables que les voitures à moteur à combustion. D’après les statistiques, elles tombent en panne deux fois moins souvent.

La voiture électrique, comme toutes les nouvelles technologies, doit toujours se faire les dents. Pourtant, malgré les petits problèmes de jeunesse ci et là, il en ressort que les voitures électriques sont plus fiables que celles équipées d’un moteur essence ou diesel. Ce n’est pas nous qui le disons, mais l’ADAC.

3,8 pannes pour 1 000 voitures

L’association allemande des automobilistes a fouillé dans ses chiffres pour en ressortir une série de statistiques. Elle a ainsi regardé le nombre de pannes référencées en 2024 pour des véhicules essence, diesel et électriques immatriculées entre 2020 et 2022. Résultat : le nombre de pannes pour 1 000 voitures (indice de panne) des moteurs à combustion dépasse celui des voitures électriques.

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Pour 1 000 voitures, l’ADAC a dû effectuer 9,4 dépannages pour une panne sur les voitures essence et diesel. Pour les voitures électriques, ce chiffre est à 3,8. Notons qu’il s’agit ici de voitures âgées de 4 ans et moins. D’après les statistiques, la panne principale sur une voiture électrique est dû à…la batterie ! Non, pas la grande batterie, mais plutôt la petite 12 volts qui se charge peu lors d’une faible utilisation.

Batterie, moteur ou système électrique

Au total, l’ADAC a analysé une série de 159 modèles âgés de deux à neufs ans, de toutes les motorisations. Il en ressort que la majorité des dépannages (44,9 %) étaient dû à un souci de batterie. La deuxième cause de panne est un problème moteur (22,1%), suivit d’un souci électrique (10,6%) avec le démarreur, l’alternateur ou l’éclairage.

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Dans la suite du classement, on trouve des défauts au niveau des pneus (8,8 %), comme une crevaison, ainsi qu’un problème avec le système de verrouillage central (6,9 %).

Gagnants et perdants de la fiabilité

Avec toutes ces statistiques, l’ADAC en profite également pour fournir une série de modèles gagnants et perdants au niveau de la fiabilité. Attention, il faut cependant prendre ces informations à titre indicatif, car l’association considère tout dépannage comme une « panne ». Cela qu’il s’agisse d’une simple batterie plate…ou d’une casse moteur !

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Dans les citadines du segment A, la Dacia Sprint sort du lot. Cette petite électrique bénéficie de la fiabilité électrique et de sa jeunesse. Son indice de panne est de 2,9. Elle est suivie des Suzuki Ignis (4,1) et Toyota Aygo (7,2). Parmi les citadines du segment B, Les Audi A1, BMW i3 et Dacia Sandero se partage le podium. Dans le flop, on trouve les Opel Meriva, Toyota Yaris et Toyota Yaris Cross.

Allemandes…et électriques !

Parmi le segment C, les Audi A3, BMW Série 1 et Volvo XC40 sortent en tête, tandis que les Renault Scénic, Opel Zafira et Ford Kuga ont dû subir plus de dépannages. Enfin, dans le segment D, c’est la même mélodie. Les Audi A4, BMW X3 et Tesla Model Y sont au vert, tandis que les Ford S-Max, Opel Insignia et Toyota RAV4 sont dans le rouge.

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Dans le segment supérieur – comprenant les grandes voitures et les berlines/SUV premium - les marques allemandes dominent. Les Audi A6, BMW Série 5 et VW Arteon sortent vainqueur, tandis que le clan des perdants se compose des Peugeot Traveller (et consorts) et du Renault Traffic.

Prêt pour la prochaine étape

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