Le Japon a le Toyota Land Cruiser, le Royaume-Uni a le Land Rover Defender et l'Allemagne a le Mercedes Classe G. Ce sont les leaders mondiaux incontestés du tout-terrain. Six ans après avoir présenté la deuxième génération du Classe G, Mercedes le remet au goût du jour.
Capot transparent
Pas de panique, le Geländewagen ne perd pas un poil de sa robustesse. Il reste un conteneur sur roues qui permet de passer n’importe où dans un luxe total. De nouvelles jantes (18 à 22 pouces), des teintes de carrosserie rafraîchies et des pare-chocs redessinés selon les versions. En y regardant de plus près, on découvre également de nombreux nouveaux capteurs et radars sur la carrosserie.
D'une part, ils permettent au Classe G de se conformer aux exigences européennes en matière de sécurité et, d'autre part, ils favorisent ses prouesses en tout-terrain. Par exemple, il est désormais possible d'afficher sur l'écran d'infodivertissement une image qui permet de voir « comme par magie » à travers le capot. Utile si on grimpe une montée extrême sans avoir idée de ce qu'il y a derrière.
Hybride léger ou…électrique !
À l'avant, chaque moteur est désormais équipé de la technologie hybride légère - après tout, chaque petit geste compte. Toutefois, ce Classe G n'est pas encore écolo, avec des émissions de CO2 minimales de 227 g/km pour le G 450 d, équipé d’un 6-cylindres en ligne diesel 3,0 litres développant 367 ch et 750 Nm de couple.
Vous préférez l'essence ? Dans ce cas, il est intéressant de savoir que le G 500 troque son V8 contre un 6-cylindres en ligne turbo de 3,0 litres. Celui-ci transmet aux quatre roues une puissance considérable de 449 ch et un couple de 560 Nm. Il peut tracter jusqu'à 3,5 tonnes, comme toutes les versions du Classe G. Au sommet, le G 63, avec son V8 4,0 litres de 585 ch et 850 Nm de couple. Il lui faut à peine 4,3 secondes pour passer la barre des 100 !
Au fait, vous pensez que ca ne se fait plus trop de se montrer au volant d’un Classe G ? Dans ce cas, attendez la fin de l’année car Mercedes lancera alors l’EQG, la version électrique.
