Abracadabra ! Voici la nouvelle Audi A4 ! Il s’agit de la neuvième génération d’une berline née en 1971 sous le numéro "80" et qui n’a eu droit à l’appellation "A4" qu’en 1994. D’après le constructeur, cette berline a répondu à ce jour aux attentes de plus de 12 millions de clients. Dès lors, c’est dire si la nouvelle venue se doit de faire encore mieux que la génération précédente. Et, écrivons-le d’emblée : la marque aux anneaux nous a, une fois de plus, réservés une très agréable surprise.
Apparences trompeuses
Evidemment, les grincheux diront que cette A4 n’a aucune originalité, la mouture évoluant en douceur d’un point de vue stylistique. On ne peut pas leur donner tort. L’A4 s’offre juste une calandre plus affirmée, des optiques travaillées et un profil dynamisé. Cela dit, il ne faut pas se fier aux apparences. Elles sont souvent trompeuses. En effet, en passant d’une génération à l’autre, la berline gagne 2,5 cm en longueur (4,72 m), 1,6 cm en largeur (1,84 m) et 1,2 cm au niveau de l’empattement (2,82 m). Et, en prime, le constructeur précise que l’A4 se présente désormais avec le meilleur coefficient aérodynamique de la catégorie, avec un Cx de 0,23. Comme autres détails non négligeables, on retient encore que cette Audi se compose d’éléments renouvelés à plus de 90 %, repose sur la nouvelle plateforme modulaire et gagne jusqu'à 110 kg par rapport à sa devancière. Pas mal !
Cocon douillet et high-tech
En s’installant à bord, personne n’ose bien sûr prétendre que la révolution n’est pas de mise. L’intérieur se veut plus premium que jamais et se révèle plus accueillant tant à l’avant qu’à l’arrière. Et, comme à l’accoutumée, on peut saluer le constructeur pour le design de sa planche de bord résolument moderne, mais également pour la qualité des matériaux composant le mobilier. En effet, à nouveau, on s’amuse à toucher tous les éléments et on apprécie le soin apporté à la sellerie et à l’assemblage en général. Cette ambiance intérieure est également rehaussée par le cockpit virtuel, le système d’info-divertissement MMI ou encore l’accès possible à pas moins de 30 aides à la conduite. Parmi celles-ci, il y a le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction automatique en embouteillage opérationnel jusqu'à 65 km/h, mais également l'assistance au stationnement automatique avec une distance de seulement 20 cm entre les voitures. Magique, non ? Enfin, d’un point de vue pratique, on retiendra encore que la malle dispose d’un volume utile de 480 litres et d’une ouverture d’un mètre de large.
Large choix
Sous le capot de l’A4, on a le choix entre 7 motorisations. En essence, on trouve un 1.4 TFSI de 150 ch et un 2.0 TFSI se déclinant en deux niveaux de puissance (190 et 252 ch). L’offre diesel est plus large, avec un 2.0 TDI proposé en 3 variantes (136, 150 et 190 ch) et un V6 3.0 TDI (de 218 ou 272 ch). Pour ces blocs, si Audi annonce une puissance augmentée d’environ 25 %, il reconnaît aussi une diminution de la consommation de 21 %. Enfin, le constructeur marie ces blocs les plus puissants à la transmission Quattro et propose, en fonction du nombre de canassons, 3 boîtes différentes (manuelle, S-Tronic et Tiptronic). Une belle offre.
Fibre sportive
Lors de ce premier essai, c’est l’A4 animée par le 2.0 TFSI Ultra de 190 ch qui a retenu toute notre attention. Avec ce bloc, il est vrai que l’A4 se targue d’une consommation moyenne de 4,2 l/100 km (109 g de CO2/km) et n’est pas avare en sensations (0 à 100 km/h en 7,3 secondes et 240 km/h en pointe). Si, à ces données, vous ajoutez un comportement routier agile (merci à la suspension adaptative !), un sentiment de sécurité absolu et une insonorisation maîtrisée, vous obtiendrez une berline qui a vraiment de quoi inquiéter les BMW Série 3 et autres Mercedes-Benz Classe C. La berline A4 d’entrée de gamme s’échangera contre un chèque de 29.950 TVA comprise et sera dans les concessions en novembre. Et ce, en même temps que l’A4 Avant.