C'est donc de la valeur ajouter qu'il faut chercher puisqu'esthétiquement, la 3 GT est largement moins sexy qu'une 3 berline. Par contre, elle serait plutôt plus pratique qu'une Série 3 Touring. Et si on parle d'espace aux jambes à l'arrière, même une Série 5 est menacée.
11 cm de plus
Par rapport aux autres 3, la GT gagne en empattement pas moins de 11 cm. Et 7 cm, c'est l'espace aux jambes supplémentaire dont jouissent les passagers arrière. La voici donc au niveau de la Série 5. Enfin les centimètres restant sont consacrés au coffre et permet à la 3 GT d'embarquer 25 litres de bagages en plus… qu'une Touring. On est par ailleurs assis 6 cm plus haut, ce qui laisse supposer que BMW vise ici une clientèle un peu plus âgée. Mais ne croyez pas que ceci soit une voiture de papy. La façon dont elle prend les courbes le prouve.
Plus de confort
La GT reçoit des pneus de taille différente qu'une 3 classique, avec par exemple des jantes d'un pouce de plus. Mais le profil des gomme est aussi plus grand, ce qui donne une meilleure capacité à "absorber" la route. Avec ça, la 3 GT est donc 2,5 cm plus haute que sa sœur berline, ce qui ajouté à la hauteur d'assise positionne les fesses du conducteur à peu près au même niveau que dans un X1. L'accès à bord est donc des plus confortables.
Les vitres latérales sont sans montants, et ça donne à la voiture des petits airs de coupé. A l'avant, BMW choisi d'annoncer le gain en dimensions en adoptant un nez plus large. A l'arrière, on ne peut s'empêcher de voir un profil infiniment plus harmonieux que celui de la 5 GT.
Espace à la tête
La partie avant de l'habitacle est rigoureusement identique à celui d'une Série 3 classique, jusqu'au montant central. A l'arrière, c'est évidemment le supplément d'espace qui saute aux yeux, et il semble même que les différences avec la Série 7 soit minimes. Même les plus grands gabarits n'auront pas à sa plaindre de toucher le plafond de la tête.
A l'arrière toujours, on remarque hélas aussi que le choix des matériaux est un peu moins heureux, à l'apparence un peu moins valorisantes qu'à l'avant. Ainsi le montant central est-il garni de plastique dur, tout comme le dossier des sièges avant. Ce n'est pas vraiment le genre d'impression qu'on devrait laisser à une clientèle de ce segment.
Bonne affaire?
Cela étant, la 3 GT est loin d'être un mauvais plan. Par rapport à une 3 Touring, elle est quelques 2.000€ plus chère. Mais avec de plus grandes jantes, plus d'espace, avec une 3 à l'identité propre, plus de confort mais surtout avec le dynamisme digne de la Série 3. Enfin, elle est un peu moins voyante qu'une Série 5 ou qu'un X3.
Quoi d'autre?
Malgré une ouverture de coffre sensiblement plus grande, BMW a réussi à conserver à la 3 GT un niveau de rigidité identique à celui d'une 3 berline. Ce fut au prix d'une prise de poids de 70 kg, mais il n'empêche que la conduite reste tout aussi fun. Le seul vrai handicap pour la 3 GT de cette rigidité conservée, c'est un seuil de chargement un peu plus haut.
Nous avons essayé la version 2.0 diesel de 184 ch. Avec 380 Nm, la boîte automatique 8 rapports peut vraiment faire du bon travail. La vitesse de pointe est de 230 km/h et selon BMW, la moyenne serait de 5,0 l/100 km. Les autres versions disponibles dès le lancement seront les 320i, 328i et 335i. En diesel, la 320d sera accompagnée de la 318d. Plus tard arrivera une 325d et si une 330d est une possibilité, elle n'est pas encore une certitude. En Allemagne, le prix d'attaque d'une 318d (143 ch) sera de 36.150€. Pour la boîte auto, il faut compter 2.000€ de plus.
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