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Prise de contact: Mercedes Classe A Facelift – La fin de la sécheresse

En 2012, Mercedes faisait le pari un peu risqué de radicalement transformer la Classe A. Pari gagné, puisque grâce à elle entre-autres, le constructeur a doublé ses ventes de compactes.

Par ailleurs, 66% des acheteurs des A, B, CLA et GLA viennent d'autres marques. Très joli score de conquête! Et enfin, ces acheteurs sont en moyenne 13 ans plus jeunes que les acheteurs du reste de la gamme… On peut donc dire que la Classe A a parfaitement rempli sa mission et ce n'est pas lors d'une mise à jour qu'on va à nouveau tout chambouler. Esthétiquement, la Classe A reste elle-même et Mercedes lui applique la recette habituelle à base de signature lumineuse revue, de nouvelle calandre, de choix de revêtements intérieurs élargi et de revalorisation qualitative des matériaux. Côté contenu par contre, ça bouge un peu plus.

102 ch

Ca bouge en bas d'abord, puisque Mercedes introduit la A 160, nouvelle entrée de gamme qui reprend le 1.6 turbo essence de la A 180, mais dégonflé à 102 ch et 180 Nm. Il ne faut donc plus dépenser qu'un peu plus de 23.000€ pour entrer dans la famille Mercedes. Le catalogue s'enrichit aussi de la A 180d BlueEfficiency Edition, dont le 1.6 diesel de 109 ch est homologué à 89 gCO2/km et 3,5 l/100 km (26.378€), ainsi que des versions à boîte manuelle 6 des A 250 et A 250 Sport (211 et 218 ch).

Drive Select

Mais c'est surtout à l'un des problèmes les plus souvent soulignés de la Classe A, en tout cas de ses versions sportives, que Mercedes s'est attaqué: la relative sécheresse de l'amortissement. Mercedes introduit une nouveauté sur toute la gamme sauf la BlueEfficiency, et la livre même en série sur certains modèles: le Drive Select.  Un système qui propose quatre modes de conduite (Sport, Eco, Confort et Indivudual) en agissant sur la gestion moteur, la clim et, le cas échéant, les lois de passage de la boîte auto double-embrayage 7 rapports.

Mais le problème cité plus haut ne sera résolu que si le Drive Select est accompagné des suspensions pilotées optionnelles, une première sur la Classe A. Sans passer par cette option, il existe aussi une nouvelle "demi-solution". En effet, la Classe A était déjà disponible avec deux types de châssis "passifs": un confort et un Sport surbaissé, sensiblement moins confortable. Le constructeur en ajoute un troisième: le confort surbaissé qui, comme le châssis Sport, est plus bas de 15 mm à l'avant, 10 mm à l'arrière. Le look, les vertèbres préservées, mais moins de dynamisme. Appelons-ça un compromis à la Belge.

150 ch minimum

N'ayant pas de A 160 à nous mettre sous la dent, nous nous sommes rafraichis la mémoire avec une A de milieu de gamme, la A 200, moteur essence 1.6 turbo 156 ch. Ce n'est pas la grosse sportive, mais entre la générosité mécanique et un châssis composé d'un train avant léger et communicatif, et d'un train arrière très sain, voire un brin joueur si "on sait faire", cette version a déjà largement de quoi rendre heureux un conducteur engagé. Mais il met aussi en évidence que dans la Classe A, 150 ch et 250 Nm, c'est vraiment le minimum. Donc la A 160 ne briguera guère plus que le statut de moyen de transport confortable et… porteur d'une Etoile. C'est déjà pas si mal.

Pour ce "minimum syndical" qu'est la A 200, comptez 28.677€. La prochaine fois, nous vous parlerons de la bête sauvage de la famille, qui cache elle aussi du nouveau: la A 45 AMG. Grrr!

Prêt pour la prochaine étape

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