Avec l'arrivée des SUV puis des Crossover, le monospace jadis si couru par les familles de toutes couches sociales a sérieusement souffert, surtout dans le haut de gamme. Avec le Zafira Tourer, Opel pense pouvoir récupérer les brebis égarées, voire même convaincre une clientèle jusque-là étrangère au monospace.
Nouvelle inspiration
Le Zafira Tourer affiche naturellement un certain nombre des nouvelles signatures esthétique Opel, comme les feux de jour LED en boomerang. Mais les designers ont fait le bon choix en s'éloignant cette fois du thème Insignia pour s'inspirer plutôt du visage de l'Ampera. Appliqué au Zafira Tourer, ce style donne beaucoup de caractère. Le profil est assez dynamique sans en promettre trop et la face arrière se distingue surtout par des blocs optiques aux formes lumineuses bien dessinées. Bref, le mélange de dynamisme et d'élégance du Zafira Tourer colle bien avec ses ambitions haut de gamme.
Lounge
Grâce au pare-brise panoramique et à l'énorme toit en verre (deux options) de notre modèle d'essai, l'habitacle baigne dans la lumière. Mais le plus important quand on vise le premium, c'est la qualité. Dans le Zafira Tourer, elle y est. Dommage que la présentation un peu chargée en boutons divers manque de classe. Pourtant si on choisi bien les options, on ressentira une vraie impression de luxe à la (presque) Premium.
Les sièges avant sont excellents, les sièges arrières sont un peu durs et manquent de maintient latéral et la troisième rangée (option à 500€) est comme toujours à usage occasionnel pour les moins de 1,70 m.
Flex
En plus d'adopter les dernières trouvailles "Flex" comme la FlexConsole par exemple (dont les accessoires laissent quelques doutes quant à leur longévité), le Zafira Tourer en améliore même certaines. Ainsi la capacité du porte
Le système de sièges évolue aussi. La banquette centrale peut proposer deux places avec énorme accoudoir central ou trois places. Tant qu'on n'utilise pas la troisième rangée, l'espace aux jambes a de quoi faire pâlir une Classe S Longue. Les 20 cm de plus du Zafira Tourer (4,67 m de long) ont donc été bien utilisés.
Chut!
Lors du lancement, le Zafira Tourer recevra un choix de 3 moteurs essence (1.8 115 ch et 1.4 Turbo 120 ou 140 ch) et trois diesels: le 2.0 CDTi, décliné en 110, 130 ou 163 ch EcoFlex Stop&Start (5,2 l/100 km, 137 g CO2/km). Un 130 ch EcoFlex (4,5 l/100 km, 119 g) est annoncé pour courant 2012. Toutes les versions reçoivent une boîte manuelle 6, sauf le 1.8 de base.
Avec le 163 ch EcoFlex qui revendique aussi 380 Nm, le Zafira Tourer est, malgré ses 1.700 kg, aussi véloce qu'on est en droit de l'espérer d'un engin haut de gamme, même s'il n'a pas la moindre prétention sportive. Et c'est tant mieux, puisqu'il peut du coup se concentrer sur un confort de très haut niveau. Et si un enchainement sinueux se présente, il sera franchi sans le moindre roulis. Excellent compromis. Mais la plus grande qualité du Zafira Tourer, c'est un silence digne d'une vraie marque premium, mêmes aux vitesses légales en Allemagne. Et rien que ça, c'est décisif.
On pourrait enfin compléter le tableau en parlant des équipements électroniques de sécurité, mais ce serait trop long. On résumera en disant qu'il y a vraiment de quoi chatouiller une marque comme Volvo
Une déception? Oui: la consommation. Pour descendre sous les 6,2, il faut vraiment se donner du mal.
N'empêche, du look aux équipements en passant par son agrément général, le Zafira Tourer est une belle réussite qui tient ses promesses de positionnement. A considérer sérieusement, surtout à un tarif de 26.650€ pour ce 163 ch EcoFlex
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