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Prise de contact: Seat Ibiza Cupra – GTi sans le i

Il y a quelques mois, l'Ibiza Faclift nous avait réjouis par le supplément de caractère qu'elle avait gagné. En parlant de caractère, voici la version sportive qui doit exacerber tout ça.

Parce qu'ils sont comme ça, les journalistes auto: dès qu'ils ont une chouette auto dans les mains, ils sont impatients de découvrir la version plus chouette encore. Et dans le cas de l'Ibiza, elle s'appelle Cupra.

192 ch

Dans un monde de bombinettes où le moteur de référence est le 1.6 Turbo, la Cupra se démarque en jouant plus gros: elle reçoit un bloc essence 1.8 Turbo fort de 192 ch. C'est 12 de plus que l'Ibiza Cupra précédente, ce n'est pas un gain spectaculaire et c'est même un peu juste comparé aux rivales dont les 1.6 tournent presque tous à plus de 200 ch. Mais dans une voiture qui communique mieux qu'elle ne le faisait jadis, on sent ces chevaux bien plus présents. Et puis la logique veut que dans un plus gros moteur, il y a plus de couple. Ici, il passe de 250 à 320 Nm, utilisable à 100% entre 1.450 et 4.200 tours. Et là, pour le coup, c'est bien le couple le plus généreux de la catégorie. Ce qui, en conduite sportive sur un tracé sinueux, est un atout indiscutable.

D'autant que ce 1.8 est bien assisté par une très bonne boîte manuelle 6 et ne se fait pas tirer l'oreille pour lâcher ce qu'il a. En mode normal, le caractère est rond, linéaire et plein de souffle. Mais si on enfonce le bouton Sport du tableau de bord, il se fait plus agressif, plus réactif, plus… jouissif. En chiffre, ça donne un 0-100 en 6,7 secondes et 235 km/h en pointe. Caliente, la petite Espagnole!

XDS

Avec l'accroissement exponentiel des puissances des petits moteurs, le différentiel sur le train avant devient peu à peu la norme. Citons les Peugeot 208 GTi By Peugeot Sport et Opel Corsa OPC, qui en font un excellent usage. Chez Seat comme sur toutes les petites sportives du groupe VW, on préfère un pseudo-différentiel nommé XDS: un système électronique qui freine la roue en perte d'adhérence plutôt que de bloquer la répartition de la force motrice. Primo, il est peut-être un peu trop sensible dans la Seat. Et comme il s'affole vite, on ne perçoit pas vraiment où sont les limites du train avant, qui se débrouillerait peut-être très bien tout seul. Deuxio, souci déjà souligné avec la Polo GTi par exemple, mais aussi dans le cas de solutions similaires chez d'autres constructeurs: en conduite très sportive, ce système travaille tout le temps, donc fini par épuiser les freins. Et la dernière chose dont on a besoin quand on conduit "à l'attaque" ce sont des freins en surchauffe.

Le seul véritable défaut de la Seat Ibiza Cupra est donc ce faux différentiel, absolument inadapté à une voiture à vocation sportive. Ca, et le traitement de l'habitacle, où un pédalier alu et de très bon sièges sport ne suffisent pas à créer l'ambiance "grrr".

Bref, si une GTi est une petite bombe qui ne demande vraiment qu'à être conduite le couteau entre les dents, l'Ibiza Cupra est plutôt une mini GT: une voiture qu'on a grand plaisir à conduire certes potentiellement très vite, mais avec un style coulé. Et terminons par une qualité: 21.705€, c'est un très bon rapport prix/prestations.

Prêt pour la prochaine étape

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