Car comme nous vous le disions déjà dans notre premier essai exclusif (que nous vous conseillons de relire ici), La ForTwo conserve ses qualités et gomme presqu'intégralement ses défauts. Voici tout de même quelques précisions.
ForTwo: la même, en mieux
Premièrement donc, la ForTwo a résolu son problème d'inconfort. Etant un peu plus large, un peu plus basse et un peu plus lourde, la nouvelle ForTwo est plus stable par définition. La différence est marquante sur autoroute, à vitesses légales… ou presque. Par conséquent, on a donc pu assouplir l'amortissement. Mais contrairement au premier essai réalisé sur routes "choisies", nous avons cette fois conduit la Smart en "conditions réelles". Et nous avons constaté que oui, la Smart reste une voiture assez ferme mais désormais, cette fermeté joue plus en faveur de l'ambiance dynamique qu'elle ne nuit au confort.
Pour ce qui est des boîtes, nous confirmons que la manuelle 5 et la double-embrayage 6 transforment complètement l'expérience de conduite d'une Smart, dans le bon sens évidemment. Ensuite, nous avons réalisé que ces boîtes joueront un rôle aussi déterminant que le diamètre de braquage record de 6,95 m au moment de se garer. Car l'ancienne boîte était un peu problématique à gérer en manœuvre, encore plus sur une route en pente. Avec un embrayage que l'on peut doser ou une boîte auto en prise permanente (la voiture bouge dès qu'on lâche le frein) la Smart ForTwo sera plus que jamais l'arme absolue en ville.
Enfin, ces nouveaux essais ont également mis en évidence qu'avec ses nouveaux moteurs (tous deux d'origine Renault contrairement à ce que nous annoncions précédemment), la Smart est toujours vive comme un bouchon de champagne en ville et, notamment avec le 0.9 Turbo de 90 ch, BEAUCOUP plus fun sur un parcours sinueux hors ville, même sur des routes de montagne. Voilà donc une qualité qu'elle ne se contente pas de conserver: elle la renforce.
ForFour: l'injustice d'un nom
Pour la Smart quatre place maintenant, c'est ceci que nous vous conseillions de relire. Parcourez aussi notre essai de la nouvelle Twingo, puisque les deux voitures ne sont différentes qu'esthétiquement. Tout ce que nous avons dit de la Renault à propos de l'habitabilité et du comportement s'applique à la Smart ForFour, mais le curseur de nos "déceptions" n'est pas placé au même endroit. Car un nom implique forcément des attentes. Autant le manque d'habitabilité et de modularité des places arrière déçoivent dans la nouvelle Twingo parce que ce sont des caractéristiques associées à son nom depuis plus de 20 ans, autant dans le cas de la Smart, un nom qui veut dire "très petite voiture de ville", on se dit que finalement, si petites soient-elles, deux places supplémentaires sont un bonus.
A l'inverse, on n'attend pas d'une Twingo qu'elle soit aussi fun à conduire qu'un kart. D'une Smart, oui. C'est donc plutôt par cet aspect que la ForFour nous laisse un petit goût de trop peu. Mais l'injustice, c'est qu'on pardonne plus facilement à la Smart. A nouveau: le nom. ForFour avait déjà été porté par une première version qui n'avait rien d'une Smart, ni le concept (et pour cause: c'était une Mitsubishi Colt rhabillée), ni les standards de qualité. Ne riez pas, les premières ForTwo vieillissent très bien et rappelez-vous que c'est Mercedes qui se cache derrière. La nouvelle ForFour est une Smart vraie de vraie, donc malgré un comportement routier plutôt frustrant hormis peut-être en ville, on n'a pas l'impression d'être trompé sur la marchandise.
Les Smart ForTwo 1.0 71 ch et 0.9 Turbo 90 ch démarrent respectivement à 11.132 et 12.100€. La ForFour n'est pour le moment disponible qu'en version 71 ch, à partir de 12.100€.