La semaine dernière, la rupture a été confirmée. Voilà un mariage qui aura fait long feu. Il n'y aura donc pas de future Alpine avec un peu de Caterham dans les veines, ni de Caterham quelque peu chargée d'ingénierie française. Renault a racheté les 50% de parts détenues par Caterham dans leur Joint Venture nommée Société des Automobiles Alpine Caterham. Aucune raison officielle n'est avancée mais il apparait que l'approche industrielle d'un grand constructeur et l'approche artisanale de Caterham se soient révélées incompatibles.
Toujours 2016
Ce n'est pas la (nouvelle) fin d'Alpine pour autant, puisque Renault poursuit le développement en solitaire et on espère toujours pour 2016 le lancement d'une voiture dont le look serait figé à 90%, et dont le design intérieur devrait être finalisé durant l'été. Parallèlement, l'histoire Signatech-Alpine en courses d'endurance se poursuit, dans le but de redévelopper la notoriété d'Alpine sur les circuits et de préparer le terrain pour la sportive de route.
Podium!
Et il s'annonce assez bien, ce développement de notoriété. En effet, pour sa seconde présence aux 24 Heures du Mans après 35 ans d'absence, l'A450B N°36 de Chatin, Panciatici et Webb s'est classée septième au général et surtout troisième de la catégorie LMP2, derrière une autre marque revenante: Ligier. Précisons tout de même que comme Lotus ou Caterham en F1, l'Alpine LPM2 n'est pas à proprement parler une Alpine, puisque le châssis est un Oreca et que le moteur est un Nissan, marque certes une cousine de Renault.
Après cette jolie performance, Alpine va pouvoir poursuivre motivée à bloc son engagement en ELMS (European Le Mans Series), où l'écurie est troisième au général après deux courses sur cinq que compte la saison.