Commençons par le nom : comme la F40 – seconde représentante de la dynastie des super-Ferrari – célébrait les 40 ans de la naissance de Ferrari en tant que marque, la SF90 marque le 90ème anniversaire de la création de la Scuderia Ferrari, qui devint en 1929 le team sportif d'Alfa Romeo.
1.000 ch
Nous le disions, la SF90 est l'occasion d'une série de premières pour Ferrari. D'abord, elle est la toute première voiture hybride plug-in de la marque, puisque la LaFerrari était bien hybride, mais non rechargeable. Ensuite, elle est la première Ferrari homologuée pour la route atteignant la barre des 1.000 ch. C'est aussi la première fois que le modèle le plus performant et le plus cher du constructeur utilise un moteur V8, non un V12. Enfin, la SP90 Stradale est la première voiture de sport de Ferrari – par opposition aux GT comme la FF et la GTC4 Lusso – à disposer de 4 roues motrices.
C'est justement l'hybridation mécanique qui lui permet de disposer de la transmission intégrale. Le moteur V8 3.9 de 780 ch est en effet assisté de trois moteurs électriques, un pour l'essieu arrière (dérivé de celui qui équipe les F1), et un pour chaque roue avant. En plus de leur aptitude à simplement faire avancer la voiture en mode hybride ou zéro émissions (jusqu'à 25 km), ces moteurs ont un rôle dans le comportement ultra-sportif de la voiture, puisqu'ils peuvent répartir avec une précision chirurgicale la force motrice que reçoit chaque roue en virage. Un peu à la façon d'une vectorisation de couple, mais en plus extrême.
Bref, si d'autres hypercars font mieux que les 340 km/h en pointe et les 2,5 secondes au 0-100 de la SF90, tout porte à croire que celles qui pourront la battre sur un circuit seront rares, d'autant que malgré toutes ses technologies électriques, elle n'accuse que 1.570 kilos sur la balance.
Simple
On pourrait encore parler longtemps de l'extrême sophistication technologique de la Ferrari SF90 Stradale, ou des différences entre la version "classique" et la version Assetto Fiorano, plus extrême encore, proposée au client. Mais nous voulons consacrer quelques lignes à la beauté de la voiture. Car à notre humble avis, et même si nous sommes des fans inconditionnels de la F40 par exemple, ceci est la Ferrari ultime la plus simple, la plus fluide, la moins exagérément théâtrale depuis la 288 GTO. La sensualité ne va