Au premier coup d'œil, on pourrait croire que Lamborghini n'a changé que quelques détails à sa diablesse. D'un point de vue du dessin, ce n'est pas faux. Mais il faut savoir tout ce que changent ces quelques détails.
Aérodynamique
A peu près toute la carrosserie a en effet subi des retouches, toutes guidées par une réelle obsession du travail aérodynamique. Le nez de la voiture, ses flancs, ses prises d'air latérales inférieures et supérieures, la poupe, le diffuseur: tout a été transformé pour optimiser les flux d'air, tant au profit du refroidissement des freins et du moteur, que des effets aérodynamiques.
Ainsi le nouveau nez génère-t-il 130% d'appui supplémentaire sur le train avant que sur l'Aventador sortante. L'ensemble de la voiture profite de 50% d'appui en plus et la trainée aérodynamique a été réduite de… 400%! Dans le cas de tout autre constructeur, on dirait que ça profitera à la conso et aux émissions. Mais ici, hein…
740 ch
Le V12 6.5 passe de 700 à 740 ch. Le couple reste à 690 Nm et, à notre grand étonnement, les performances ne bougent pas. La pointe reste à 350 km/h et le chrono du 0-100 ne descend pas à moins de 2,9 secondes.
Mais l'Aventador S promet tout de même d'être plus sensationnelle car outre les réglages peaufinés du châssis, de l'ESP, de la transmission intégrale est de tout le reste, la Lambo est, à notre connaissance, la première supercar qui cumule moteur central, transmission intégrale et… quatre roues directrices. Le constructeur promet donc une Aventador plus agile, plus agressive en attaque de courbe et plus stable à (très) grande vitesse.
Prix de la bête: 281.555€. Hors TVA. Les premières livraisons sont prévues au printemps 2017.