Mercedes vient de publier les premières images d'une version supplémentaire de la Classe E. A priori, elle est très belle. Mais il y a tout de même un petit souci.
Poupée russe
Le souci est que Mercedes est très clairement touchée par une affection à laquelle elle avait échappé jusqu'au renouvellement de sa gamme. Le syndrome de la poupée russe, caractérisé par des modèles qui ne se distinguent plus que par la taille, pas par les formes. En effet, comme les berlines C, E et S, les coupés C, E et S sont des copies quasi conformes l'une de l'autre. Cela dit, on aurait tort de bouder le plaisir des yeux car il faut reconnaître que Mercedes a trouvé un langage esthétique et un sens des proportions à la fois racé, athlétique et plein de sensualité. Mais attention, on les attend au tournant. Faudrait pas que ça reste figé pour des générations de voitures à venir, suivez notre regard vers Munich et Ingolstadt.
Techniquement, une Classe E
Si l'on excepte le fait que cette version est 15 mm plus proche du sol que la berline, la Classe E Coupé est… une Classe E. Elle reprend donc tout le bagage technique et technologique de sa sœur, du sélecteur de mode Dynamic Select (en série) aux suspensions pneumatiques Air Body Control (en option) en passant par les deux écrans 12,3'' de la planche de bord, les possibilités de connectivité, le système très avancé de conduite semi-autonome, le non moins avancé système de parking à distance, et bien sûr les moteurs.
Au lancement, deux diesels (2.0 litres, 163 ou 194 ch, 106 gCO2/km) et trois essence (4 cyl. 2.0 litres, 184 ou 245 ch, V6 3.0 litres, 333 ch) seront proposés, tous associés en série à la boîte auto 9 rapports. Le catalogue mécanique sera ensuite étoffé par d'autres moteurs, ainsi que par une transmission intégrale 4Matic.
Date de lancement et prix ne sont pas encore connus.