Pile au moment ou Opel lance une grande campagne publicitaire dans laquelle elle met en avant sa longue et riche histoire, il est de plus en plus évident que les nouveaux patrons français de PSA veulent faire d'Opel une marque qui ne tient plus que par son badge. En d'autres termes : rien de plus que des Peugeot et des Citroën avec un autre logo sur le nez.
Pas cher et génial
Pour que vous nous compreniez mieux, ceci est l'Opel Zafira originel de 1999. C'était le monospace compact qui proposait 7 places, sans qu'il soit nécessaire de sortir ou d'installer une lourde banquette supplémentaire. C'était aussi simple que génial et, par-dessus le marché, c'était pas cher. Le Zafira reposait alors sur la plateforme de l'Astra, et Opel s'est même fendue d'une version sportive OPC. Bref, il s'agissait non seulement d'une voiture pleine de qualité, mais carrément d'un "nom", comme on parle d'un Bic. Nous n'hésitons pas à dire que le Zafira a en grande partie façonner le segment des monovolumes compacts.
Réduction des coûts
Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Avec cette cinquième génération du Zafira, PSA jette aux ordures tout ce bel héritage. Le "Zafira Life" se métamorphose en minibus, qui partage ses bases avec le Citroën Spacetourer, le Peugeot Traveller et le Toyota ProAce Verso. Alors bien sûr, nous comprenons l'impératif de réduction des coûts que cela cache. Mais ne pouviez-vous pas donner un autre nom au véhicule. Car en appliquant le badge Zafira sur la porte du coffre, le directoire de PSA semble faire preuve d'un certain mépris à l'égard du travail passé d'Opel.
Et sinon, que peut-on attendre de ce nouveau Zafira ? Trois variantes de longueur (de 4,6 à 5,3 mètres), jusqu'à 9 places, jusqu'à 4.500 litres de coffre, et la possibilité d'en faire un salon VIP roulant. Une variante électrique est annoncée pour 2021. Le nouveau Zafira pourra être commandé à partir de février prochain, en version 2 ou 4 roues motrices. Les prix ne sont pas encore connus.