A en juger par la foule qui se pressait autour du Kodiaq sur le stand Skoda du Salon de Bruxelles, les Tchèques peuvent se réjouir: ça sent le carton à plein nez. Le Kodiaq a déjà une allure aussi "peur de rien" que Bruce Willis, mais Skoda s'est dit qu'il y avait moyen de faire plus fort encore.
Un peu plus haut
Tout comme pour ses autres modèles, Skoda appliquera ici le badge "Scout" à une version dotée de meilleures capacités hors-piste. Mais là où les Octavia et Superb se contentent d'être des breaks en tenue de trekking, le Kodiaq Scout voit véritablement ses aptitudes augmentées. Pour ceux qui l'auraient oublié, le SUV Skoda repose sur la version longue du châssis du VW Tiguan. Par rapport au Kodiaq classique, le Scout présente 1 cm de plus de garde au sol, et reçoit de nouveaux boucliers qui améliorent les angles spécifiques en franchissement.
Les 4 roues motrices seront livrées en série, mais il ne s'agira pas d'une transmission intégrale permanente. Les roues avant auront la préférence et en cas de perte d'adhérence, un embrayage électronique s'occupera d'envoyer du couple au train arrière. En mode Off-Road, cet embrayage permet de verrouiller équitablement la répartition avant/arrière et le contrôle de traction autorisera un peu plus de patinage. Enfn, le Kodiaq Scout disposera aussi d'une aide à la descente.
Plus de CO2
Naturellement, toutes ces différences et une raisonnable augmentation du poids ont un effet sur les émissions de CO2. Le moteur de base 1.4 TSI 150 ch est annoncé à 153 gCO2/km, le 2.0 TSI de 180 ch à 168 g/km. Un seul diesel au catalogue, mais en deux versions: le 2.0 TDI 150 ou 190 ch, respectivement homologués à 139 et 150 g/km.
Comme le Kodiaq normal, le Scout sera disponible en version 7 places. Les prix et date de lancement ne sont pas encore connus. Pour rappel, un Kodiaq 2.0 TDI 150 ch coûte un peu moins de 35.000€.