La Toyota Yaris, qui est assez ironiquement la voiture la plus produite… de France, se refait une beauté à l'occasion de son milieu de vie. Elle le fait même pour la seconde fois, puisqu'on lui avait déjà retouché le nez un 2014, seulement deux ans après son lancement.
Bi-ton
Esthétiquement, les modifications ne sont pas spectaculaires mais bien perceptibles. Le nez par exemple est un peu plus proéminent et non plus noir avec jonc chromé, mais couleur carrosserie. On note aussi que les blocs optiques arrière ont la folie des grandeurs. La palette de couleur est enrichie mais nous retiendrons surtout que la carrosserie bicolore, jusque-là réservée à des séries spéciales, entre au catalogue normal. Et Toyota annonce aussi un peu plus de choix pour personnaliser l'habitacle, qui gagne également de nouveaux affichages.
Sécurité en série
La nouvelle Yaris recevra désormais en série le pack Toyota Safety Sense de base, comprenant le freinage automatique d'urgence, les feux de route automatiques et l'alerte de changement de bande. Dans les versions supérieures, Toyota ajoute encore la lecture des panneaux routiers.
Sous le capot, deux changements. Le 1.3 essence qui commençait gentiment à dater est remplacé par un nouveau bloc 1.5 de 111ch, 15% moins gourmand. L'autre changement concerne la version hybride, que Toyota a corrigée pour plus d'agrément et de confort. Mais bien que l'environnement nous préoccupe, c'est une autre version qui nous attire.
WRC
Car il y a quelques semaines, Toyota a confirmé qu'il y aurait à nouveau une version sportive de la Yaris, ce qui n'était plus le cas depuis la modeste mais amusante Yaris TS, première génération. Le constructeur a trouvé en son retour en Championnat du Monde des Rallyes le prétexte idéal pour développer une Yaris de 210 ch… au moins. Pour rappel, le coupé GT86 récemment mis à jour n'en offre que 205. Chaud patate!