Ce mardi 26 août, Volvo a dévoilé la seconde génération de son XC90. Enfin ! Il est vrai que la première datait de 2002. Cette interminable attente a fort heureusement porté ses fruits.
Digne successeur
Extérieurement, ce XC90 s’inspire des codes esthétiques des trois dernières études supervisées par Thomas Ingenlath. Ces codes annoncent à coup sûr la future orientation stylistique de la marque ; une orientation pour laquelle la fluidité des lignes sera d’actualité. Concrètement, le XC90 est plus long de 15 cm (4,95 m) que son prédécesseur et se présente avec un poids total variable de 1.940 à 2.030 kg selon les versions. Enfin, question « détails design », il a droit à une calandre dominante, des passages de roues généreusement dimensionnés et des phares affichant une signature lumineuse qui évoque le « marteau de Thor ». Ce marteau, on se l’interprète via les fines diodes blanches utilisées comme feux diurnes. Pour le reste, le XC90 s’offre un profil assez fidèle à celui de la première génération. Evidemment, sous certains angles, les mauvaises langues diront que cet XC90 s’inspire un rien des Q7, X5 et autres ML. Vous êtes seul juge...
Cocon suédois
L’habitacle, pour sa part, s’offre jusqu’à 7 places et fait la part belle aux matériaux de qualité. De cet intérieur Premium, on retient notamment le bloc compteur numérique, le levier de commande de boîte en cristal, la sono Bowers & Wilkins de 1.400 Watt et, bien sûr, l'énorme écran tactile central qui permet d’accéder à nombreuses fonctions : GPS, climatisation et Internet en tête.
Si à l’avant chacun prend facilement ses aises, les passagers arrière ne peuvent pas se plaindre. Ils ont à leur disposition trois sièges individuels, inclinables et coulissants. En outre, grâce à l'empattement de 2.964 mm, l'habitabilité au troisième rang est également généreuse au niveau de l'espace aux jambes ; à condition toutefois de faire coulisser quelque peu la deuxième rangée. La garde au toit à ces places se révèle enfin suffisante pour accueillir des passagers ne mesurant pas plus de 1,70 m. Honnête !
Côté coffre, enfin, la capacité de chargement est excellente. Cet espace dispose d’un volume allant de 350 à 1830 litres. De plus, l'espace se module d'un tournemain, pour aboutir à une surface parfaitement plane.
Gamme homogène
Pour animer le XC90, Volvo ne propose que des blocs de 2 litres de cylindrée. En essence, on a le choix entre le T5 (254 ch / 350 Nm), le T6 (320 ch / 420 Nm) et le T8 Twin Engine. Ce dernier combine le bloc de la version T6 à un moteur électrique de 80 ch ; soit un total de 400 ch et 640 Nm. En prime, étant rechargeable sur secteur, cette version hybride affiche une consommation extrêmement basse. Elle est d’environ 3 l/100 km. Impressionnant ! Mais, ce qui l’est encore plus, c’est que cet XC90 est capable de circuler en mode 100 % électrique durant environ 40 km. Le D4 (190 ch / 400 Nm) et D5 (225 ch / 470 Nm) constituent l’offre Diesel. Tous ces moteurs s’associent à une boîte automatique Geartronic à 8 rapports.
Sécurité renforcée !
Question sécurité, on découvre deux nouveautés majeures : un système de freinage automatique dans les carrefours pour éviter les collisions avec des véhicules déjà engagés et un système de protection contre les sorties de route. A côté de ces fées électroniques, on peut également compter sur le système City Safety qui prévient de la présence de voitures, de cyclistes ou de piétons dangereusement proches et qui fonctionne désormais aussi la nuit.
Dernier détail important, le XC90 entamera sa carrière commerciale en janvier prochain. L’entrée de gamme (deux roues motrices uniquement) animée par le diesel D4 devrait s’échanger contre un cheque de 51.400 € TVAC. Voilà de bonnes nouvelles, non ? Vivement l’essai...
