Le monde automobile a connu une évolution significative. Après des décennies dominées par l’essence et le diesel, le choix des types de propulsion s'est considérablement élargi. Carburant fossile, hybride, électrique ou peut-être hydrogène, quelle motorisation choisir ? C'est la question clé pour quiconque souhaite acheter une nouvelle voiture. L'organisation belge de mobilité VAB a demandé à 31 de ses membres de chercher leur propre réponse à cette question complexe lors d'une journée d’essai.
Un conducteur sur trois ne connaît pas la consommation de sa voiture
Tout d'abord, un chiffre remarquable : bien que presque tout le monde ait une opinion sur les différents types de moteurs (et pourquoi ils choisiraient ou non un type plutôt qu'un autre), un tiers des automobilistes ne connaissent pas la consommation de leur voiture actuelle. Connaître cette consommation est bien sûr important pour déterminer quel motorisation choisir dans le futur.
De plus, 44 % des participants ne connaissent pas leur profil de mobilité. Un profil de mobilité prend en compte la situation familiale, le lieu de résidence et le nombre de kilomètres parcouru par an. Il est crucial pour choisir sa voiture. Après tout, une personne seule qui ne fait que faire le tour du pâté de maisons n'a pas besoin d'un gigantesque SUV diesel.
Hybride : un choix de plus en plus logique
Pour 93 % des participants, la voiture est le principal moyen de transport. Le choix est donc d'autant plus important. Après la journée d’essai organisée par la VAB, il leur a été demandé quelle forme de propulsion ils préféraient, en fonction de leur profil de mobilité.
Il en ressort que l'hybride léger et l'hybride rechargeable arrivent en tête. Les deux motorisations obtiennent 29 % des voix. L'hybride classique suit de près avec 22 % des voix. La voiture électrique doit se contenter de 17 %, tandis que l'hydrogène arrive en dernière position avec 3 % des voix. À noter que 80 % des participants préfèrent encore un véhicule fonctionnant aux carburants fossiles (essence, hybride léger, hybride et hybride rechargeable).
L’électrique encore trop chère ?
Avec 20 % des points (électrique + hydrogène), la voiture électrique s'en sort mieux que ce que montrer les chiffres d'immatriculation en Belgique (13,9 % selon la Febiac en avril 2025). Il y a donc plus d'intérêt que d'achats réels.
Selon les personnes interrogées, cela est principalement dû au prix d'achat, à l'autonomie et au coût de la recharge. Pour le dire franchement, on pourrait dire que la majorité des participants trouvent simplement les véhicules électriques trop chers. Selon la VAB, le gouvernement et le secteur automobile doivent donc travailler sur un certain nombre de développements majeurs. La VAB critique le prix d'achat élevé d'une électrique. Les clients pourraient aussi bénéficier d’un tarif d'électricité abordable et de coûts énergétiques plus transparents. Selon la VAB, il est nécessaire d'adopter une stratégie à long terme.
