Louis Chevrolet – né en Suisse – et William Durant ont fait de Chevrolet et General Motors les géants qu'ils sont, mais n'en ont eux-mêmes jamais tiré profit. Ils perdirent leurs immenses fortunes durant la Grande Dépression, dans l'entre-deux-guerres. C'est comme ça que Louis Chevrolet travailla sur les chaînes d'une usine… qui portait son nom. Durant connu la banqueroute en 1936 et mourru en 1946. Des moments de plénitude, des creux vertigineux, ça allait être l'histoire que Chevrolet et GM allaient connaître plusieurs fois dans leur histoire.
Bel Air
Mais n'oublions pas que Chevrolet a mis sur les routes quelques engins devenus des icônes. La Bel Air des années 50 par exemple est, en berline ou en décapotable, l'un des symboles des Fifties. Elle ne fut pas apprécié que grâce à ses lignes. A l'époque, les Américains voyaient en elle la meilleure voiture du marché. Jusqu'en 1959, la Bel Air était le modèle haut de gamme de Chevrolet.
La première mouture recevait un moteur 6 cylindres. C'est la Bel Air 1955 qui a introduit le célèbre V8 Small Block. A cette époque, Dinah Shore endoctrina les USA avec son émission télé "Dinah Shore Chevy Show", qu'elle clôturait chaque fois par la phrase "See the USA in your Chevrolet" (découvrez les USA avec votre Chevrolet)!
Corvette
La plus célèbre des Chevrolet: la Corvette. Cette voiture de sport fit ses débuts en 1953, avec une carrosserie en fibre de verre. Elle fut longtemps l'archétype de la sportive américaine. Ce qu'on interprétait en Europe par "beaucoup de chevaux pour aller tout droit, mais rien de bon dans les courbes". C'est à GM que l'on doit le fait que ce côté de la chose se soit considérablement amélioré au fil des générations, au point d'offrir à la Corvette quelques victoires de catégories au 24 Heures du Mans.
Certaines générations de Corvette ont été plus marquantes que les autres. Parlons de la Sting Ray de 1963 par exemple, qui est rien de moins que l'une des plus belles voitures de sport de l'histoire. Mais les Sting Ray de 1968 à 1982 ont aussi leurs fans.
Camaro
En 1967, Chervolet lance sa Muscle Car maison: la Camaro. Chantée par Breuce Springsteen entre-autres, elle avait la réputation d'être une arme redoutable aux feux rouges (ou plutôt aux feux verts…). Son V8 se laissait volontiers tuner et dans la catégorie Street Racer, la Camaro était la seule vraie rivale de la Dodge Charger. Dommage que Chevrolet ait laissé galvaudé le nom Camaro au fil des générations.
En tout cas jusqu'à aujourd'hui, puisque la Camaro présente aujourd'hui sur le marché est une superbe réinterprétation de l'originale.
Volt
Avec la Volt, Chevrolet entre enfin cette année dans l'ère de l'hybride. Intéressant, car Chevrolet a utilisé son "retard" par rapport à la concurrence pour pousser plus avant la réflexion. Finalement, les Américains arrivent avec une solution pas 100% électrique. La Volt est en effet mue uniquement par l'électricité, mais elle dispose pourtant d'un moteur essence 1.4.
Ce dernier n'entraîne jamais les roues. Il sert de générateur pour alimenter les batteries en courant. Conséquence: une autonomie bien plus grande (plus de 500 km) qu'une voiture "simplement" électrique comme la Nissan Leaf (160 km). Et donc, la Volt arrive comme une solution intermédiaire idéale, en attendant de pouvoir recharger des batteries n'importe où.
