Les espoirs déçus de l’hybride diesel
La motorisation hybride diesel rechargeable a vu le jour au début des années 2010 pour répondre à la demande croissante de véhicules plus économes en carburant. En associant un moteur diesel avec un moteur électrique, elle promettait des performances intéressantes tout en réduisant la consommation de carburant et le bruit.
Bien que plus lourd qu’une version thermique classique en raison du poids de la batterie, notamment, le diesel hybride offre une bonne efficacité énergétique, notamment en ville. L'assistance du moteur électrique permet d’utiliser moins de gazole dans les embouteillages ou à faible vitesse. Les performances globales en conduite restent similaires sur autoroute, où le moteur diesel est privilégié. En moyenne, une voiture hybride diesel consomme entre 4,5 litre et 6,1 litre pour 100 km.
Les premiers modèles
Des constructeurs comme Peugeot et Volvo ont été parmi les premiers à lancer un véhicule hybride diesel rechargeable, promettant une réduction notable des émissions de CO2, tout en maintenant les avantages du diesel, notamment une grande autonomie.
Celle-ci est de l’ordre de 500 km, toutes marques et type de voiture confondus. Ce chiffre reste néanmoins en deçà de celui d’une version tout diesel en raison d’une capacité de réservoir de carburant plus faible.
Un déclin progressif
Malgré un démarrage prometteur, la motorisation hybride diesel a progressivement perdu du terrain face aux modèles hybrides à essence et aux véhicules électriques. Les nouvelles attentes des consommateurs, ainsi que les controverses autour des émissions polluantes du diesel, ont accéléré cette chute.