Tout sur la petite voiture électrique

Que vous l'envisagiez comme seconde voiture, parce qu'elle est facile à utiliser en ville ou parce que vous ne voulez pas dépenser trop d'argent, une petite voiture électrique peut être la solution idéale à votre problème de mobilité. Mais quelles sont les options et à quoi faut-il faire attention lors de l'achat ?

• Différents types
• À quoi faut-il faire attention ?

Différents types

La bonne nouvelle, c'est qu'il existe aujourd'hui un grand nombre de modèles électriques compacts sur le marché. De plus, ils existent dans toutes les formes, tailles (de minuscule à minuscule) et gammes de prix, ainsi que pour différents types d'utilisation. Nous faisons ici la distinction entre les modèles de « micro-mobilité » et les « vraies » citadines.

Micromobilité

Comme leur nom l'indique, les micro-voitures sont extrêmement petites. Elles sont conçues pour répondre aux besoins de base des utilisateurs. On peut les considérer comme le »chaînon manquant » entre un scooter et une vraie voiture. Elles sont devenues populaires après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les matériaux étaient rares (même si elles étaient alors équipées d'un moteur à combustion interne), mais sont ensuite tombées en désuétude.

Aujourd'hui, alors que la circulation devient plus dense, que les voitures neuves sont plus chères et que la voiture n'est pas forcément le meilleur mode de mobilité personnelle en ville, elles reviennent sur le devant de la scène, mais électriques. Souvent, ces petits véhicules à quatre roues ne remplissent pas les conditions de sécurité pour passer pour des voitures, et sont construits selon les normes « L7e ». Cela signifie qu'ils ne sont pas soumis à des tests de collision et qu'ils doivent souvent se passer de dispositifs de sécurité tels que l'ABS et les airbags**.

Quelques exemples:

• Citroën Ami : l'adorable biplace de Citroën peut être conduite à partir de 16 ans. Mais avec sa vitesse maximale de 45 km/h, son champ d'action est strictement limité aux centres-villes, où l'on peut parcourir jusqu'à 75 km avec une batterie pleine. Grâce aux choix judicieux de la marque en matière de design et de matériaux, le coût de production de l'Ami a pu être maintenu à un niveau bas. Il faudra tout de même débourser un minimum de 9 190 € pour en acquérir une.
• Renault Twizy : La marque française a donné un nouveau souffle au segment avec ce biplace excentrique, avec un choix entre une version rapide jusqu'à 45 et une version rapide jusqu'à 80 km/h. Il n'est plus possible de l'acheter neuf aujourd'hui. Il n'est plus possible de l'acheter neuf, mais en attendant une nouvelle version de la filiale de Renault « Mobilize », vous pouvez vous rendre sur le marché de l'occasion.
• Micro Microlino : C'est sans doute la plus mignonne des microcars. Son allure peut faire référence sans complexe à la BMW Isetta des années 1950, avec son cockpit à ouverture frontale, mais sous la peau, elle est tout à fait moderne, avec notamment une carrosserie autoportante. Elle est rapide à 90 km/h et il est possible de choisir entre trois packs de batteries, pour une autonomie WLTP allant jusqu'à 230 km. Les prix commencent à 17 990 €.
• Silence : La marque espagnole Silence est la plus récente sur le marché belge et propose également une microcar avec sa S04, bien qu'elle se qualifie elle-même de « nanocar ». L'avantage de ce modèle particulièrement compact est que la batterie est amovible. Grâce à des roues intégrées et à une poignée, vous pouvez facilement les emmener chez vous pour les recharger. Les prix définitifs ne sont pas encore disponibles.
• XEV Yoyo : Le petit XEV Yoyo (2,53 mètres) a été conçu en Italie mais sort de la chaîne de montage en Chine. Il est rapide jusqu'à 80 km/h et dispose de l'ABS pour une sécurité minimale. La batterie a une capacité de 10,5 kWh, ce qui devrait permettre une autonomie de 160 km. XEV propose également un système d'échange de batterie, qui permet aux utilisateurs de remplacer leur batterie déchargée par une batterie pleine en 5 minutes. Prix à partir de 15 770 €.

Citadines électriques

Vous voulez plus de sécurité, de confort et de possibilités d'utilisation ? Sachez qu'il existe aussi des citadines électriques qui répondent à ces critères. Et elles ne doivent même pas coûter beaucoup plus cher, si l'on considère les offres du segment A électrique :

• Dacia Spring : la marque roumaine à bas prix du groupe Renault a surpris avec cette Spring 100 % électrique. Et ce, avant même d'avoir lancé son premier hybride. En fait, il s'agit d'une Renault Kwid « rebadgée », construite pour le marché chinois. Elle est plutôt basique, mais pour un prix à partir de 20 990 €, vous obtenez un modèle avec une batterie de 26,8 kWh.
• Fiat 500e : La Fiat 500 est une icône. Le nom a été ravivé en 2007 par une réinterprétation moderne avec des moteurs à combustion, et la marque récidive aujourd'hui avec une version 100 % électrique. La 500e est disponible en version trois portes, avec une porte latérale "suicide" supplémentaire du côté passager (3+1) ou avec un toit en tissu. Vous devrez débourser au moins 29 790 € pour la version équipée d'une batterie de 24 kWh.
  
• Renault Twingo : La dernière génération de la Twingo, qui a également été utilisée par Smart comme base pour ses citadines, a commencé sa carrière avec un moteur à essence à l'arrière. Mais avec le temps, Renault a également proposé une variante 100 % électrique. Celle-ci dispose d'une batterie d'une capacité de 22 kWh, ce qui lui confère une autonomie de 190 km. Elle coûte au moins 23 250 €.
• Smart Fortwo : avec la Fortwo, Mercedes a repensé la mobilité urbaine pour le 21e siècle. Cette dernière version partage sa technologie avec la Renault Twingo. Aujourd'hui, le concept est en voie d'extinction, mais vous pouvez acheter cette Fortwo 100 % électrique pour l'instant (en version hatchback ou cabriolet), jusqu'à ce que Smart se tourne entièrement vers les SUV électriques construits en Chine. Il vous en coûtera au moins 25 894 €.
• Le trio compact électrique du groupe VW, les Volkswagen e-Up !, Skoda Citigo et Seat Mii Electric ne peuvent plus être achetés neufs, mais on peut encore les trouver sur le marché de l'occasion. Les premiers modèles avaient une batterie de moins de 20 kWh, mais dans les versions ultérieures, la capacité est passée à 36,8 kWh.

À quoi faut-il faire attention ?

Comme pour toute voiture, vous devez vous assurer qu'elle s'adapte à vos habitudes de voyage. Mais c'est encore plus vrai pour les solutions de micromobilité, qui sont souvent assorties de certaines limitations telles qu'une vitesse de pointe réduite, une autonomie limitée ou l'absence de dispositifs de sécurité, même les plus élémentaires. Informez-vous donc suffisamment avant d'acheter.

Les voitures électriques du segment A sont généralement plus sûres et plus polyvalentes, mais même dans ce cas, il faut tenir compte des limites. Par exemple, la capacité de la batterie est limitée sur de nombreux modèles, ce qui n'est évidemment pas un problème si vous ne faites que le tour du clocher de l'église. Si vous envisagez de faire occasionnellement de plus longs trajets avec votre voiture électrique, assurez-vous qu'elle est équipée d'une fonction de charge rapide pour la recharge en courant continu via un port de charge CCS ou CHAdeMO. Cette fonction n'est pas disponible sur certains modèles, et facultative sur d'autres, mais elle est essentielle pour recharger rapidement (en fonction de la vitesse de charge de la voiture et de la station de charge) les kilomètres nécessaires à la poursuite de votre voyage.