Disponible dans un premier temps avec les blocs essence 200 et 280 ch et le 2.2l 210 ch pour seul bloc diesel, le Stelvio a depuis élargi son offre aux 2.2l diesel 150 et 180 ch. Tous deux sont assortis d’office à la boîte automatique à huit rapports, le plus musclé pouvant en outre être associé à la transmission intégrale.
Bourreau des cœurs
Ces nouvelles versions ne diffèrent en rien en termes de présentation. Le Stelvio ne perd donc rien de son pouvoir de séduction, avec ses galbes musclés, ses épaules larges et son regard perçant. Bien posé sur ses jantes de 20 pouces (optionnelles), notre voiture d’essai fait toujours tourner les têtes sur son passage, preuve du charme que dégage toujours le SUV Italien.
L’habitacle est de la même veine : le cuir surpiqué qui se marie à des aérateurs chromés, des cadrans ronds et un volant à méplat associe sportivité et ambiance italienne avec bonheur. Du moins, tant qu’on ne se penche pas trop sur les détails. Car alors, on remarque des ajustements et finitions qui manquent de précision, et se montrent indigne de la catégorie premium dans laquelle boxe ce Stelvio. Une critique déjà formulée à l’encontre de la Giulia et à laquelle Alfa Roméo n’a manifestement pas pris la peine de remédier. Pour le reste et sans surprise, l’habitabilité est des plus correctes, notamment par un coffre de 525 litres. Et l’équipement affiche complet tant en matière de sécurité que d’info-divertissement.
Dynamisme intact
Dans sa déclinaison 180 chevaux que nous avons essayée, le Stelvio rend 1 seconde à la version 210 ch du même moteur 2.2l sur le 0 à 100 km/h (7,6s). Il conserve toutefois un allant de fort bonne figure dans toutes les circonstances grâce à ses 450 Nm, qu’il s’agisse d’avaler des kilomètres d’asphalte autoroutier ou d’enchaîner virages et épingles. Un exercice dans lequel le SUV italien n’a pas son pareil ! Son châssis réagit à chacune des injonctions de la direction ultra-directe, affichant ainsi une sportivité bien réelle. La prise de roulis est minimale grâce à des suspensions qui maintiennent à merveille les mouvements de caisse et enchaînent les changements d’appuis sans sourciller.
Les longues palettes en aluminium de part et d’autres du volant permettent de garder le contrôle des huit rapports de la boîte en toutes circonstances, si toutefois on ne désire pas la laisser se gérer seule malgré sa belle proactivité. Tout cela n’est que plus vrai en positionnant la molette du sélecteur DNA sur Dynamic, où les réactions ne se font que plus vives. Cela, évidemment, au prix d’un tarage de suspensions volontairement ferme, sans toutefois s’être montré inconfortable après deux bonnes heures de trajet. En tout cas, pas plus que la sonorité du moteur trop présente à bord, à fortiori en charge.
Alfa Romeo Stelvio 2.2d 180 |
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Moteur : 4 cyl. turbo diesel, 2.143cc |
180 ch à 3.750 t/min |
450 Nm à 1.750 t/min |
Pointe : 210 km/h |
0 à 100 km/h : 7,6 secondes |
Conso : 4,7 l/100km |
CO2 : 124 g/km |
Prix : 43.850 € |