Comme à l’accoutumée, le break est un peu plus réussi que la berline A6 dont il découle. Quand cette dernière reste très sage, les designers ont ajouté un peu de muscle dans les épaules de cette « Avant », en plus d’une lunette arrière inclinée qui dynamise la poupe. Sur le plan du design, nous avons clairement notre préférence ! Le reste de l’auto est calqué sur la berline, et la calandre étonne toujours par ces boîtiers noirs (mal) intégrés qui renferment les capteurs et lasers nécessaires au fonctionnement des 39 systèmes d’aides à la conduite.
Volume et technologie
Pas de grand chamboulement en termes de dimensions par rapport à la précédente génération. La nouvelle se contente d’offrir 21 millimètres d’espace supplémentaire à bord, dont 17 sont dévolus aux jambes des occupants arrière. Qui dit break, dit coffre et là encore, point de bouleversement puisque la valeur nominale reste de 565 litres, identique au litre près au modèle remplacé. En repliant la banquette, il sera possible de charger jusqu’à 1.680 litres jusqu’au pavillon. Le tout, évidemment accessible par un hayon « mains libres ».
A l’avant, les occupants profitent du nouveau meuble de bord évidemment identique à celui de la berline. L’écran inférieur de la console central, à retour haptique – une vibration confirme la prise en compte de la commande désirée – permet de gérer la climatisation et les paramètres du véhicule. L’écran supérieur reste, lui, dévolu au multimédia et à la navigation. Face à lui, le conducteur pourra garder un œil sur les infos de conduite affichées sur le large écran (optionnel) du Virtual Cockpit, ou sur l’afficheur tête-haute. Et tout cela est d’une redoutable ergonomie à l’usage !
Raisonnable, pas ennuyeuse
Pour notre essai, c’est sur le plus petit moteur disponible que nous avons jeté notre dévolu : le 2.0 TDI de 204 chevaux. C’est lui qui sera amené à faire le plus de volume dans les flottes en attendant les versions « dégonflées » à 163 et 136 chevaux, qui arriveront dans quelques mois. Contrairement aux V6 3.0 TDI de 231 et 286 ch également proposés au lancement, le deux litres ne peut disposer des quatre roues directrices qui apportent un vrai plus sur le plan de l’agrément routier.
Qu’à cela ne tienne, cette version presque modeste du break Audi se montre bien suffisante pour assurer tous les services quotidiens et les déplacements professionnels ou familiaux. Le moteur affiche des reprises nettes, merci au couple de 400 Nm, et œuvre en toute discrétion, l’insonorisation de la familiale Audi étant des plus soignées. Ceux qui sont tenus à un ATN à respecter ou qui surveillent leur taxation ne seront donc pas déçus. Mais pour ceux qui peuvent se permettre plus, nous ne pouvons que recommander le V6 de 286 chevaux, dont les 600 Nm de couple assurent des prestations canons!
Audi A6 Avant 40 TDI |
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Moteur : 4 cyl. turbo diesel, 1.968cc |
204 ch de 3.750 à 4.200 t/min |
400 Nm de 1.750 à 3.000 t/min |
0-100 km/h : 8,3 sec. |
Pointe : 241 km/h |
Conso : 4,5 l/100 km |
Moyenne de l'essai : N.C. |
CO2 : 119 g/km |
Prix : 53.950 € |