La famille Q d’Audi vient d’accueillir son dernier membre. Baptisé Q2, il n’a pas les gênes d’un SUV, mais bien ceux d’un crossover. Inutile de crier au scandale ! Car, le rejeton a tous les atouts en main pour devenir une nouvelle référence sur le marché et plus particulièrement sur son segment. En outre, il brise les codes esthétiques du constructeur de ces dernières années. Bref, lorsque l’on le découvre, on se dit qu’on a affaire à une nouveauté digne de ce nom. Et, franchement, cela fait un bien fou !
Nouveau souffle
Extérieurement, ce modèle se présente avec des dimensions qui devraient lui permettre de se mesurer sans problème à une Mini Contryman, une voiture qui - pour rappel - se veut tant « people » que premium et qui est bien sûr l’ennemie jurée de la nouvelle Audi.
Concrètement, la Q2 se veut un rien plus longue (+ 10 cm), un rien plus large, mais un rien moins haute. Bref, si le gabarit est comparable, il n’en va pas de même pour le design, la Q2 préférant aux rondeurs de la Countryman des lignes plus acérées. Le détail original du modèle ? Il se présente juste sous la forme d’un panneau en plastique qui recouvre le troisième montant. Il est disponible en 3 couleurs (blanc, gris ou noir). Enfin, si la face avant conserve l’air de famille des modèles Q actuels, la partie arrière évoque plutôt l’Audi A3 produite entre 2003 et 2008. Comme référence, on a sûrement connu mieux. Mais bon...
Ambiance Audi
Si le style extérieur de la Q2 risque donc d’en surprendre plus d’un, l’habitacle, par contre, ne devrait pas être sujet à polémique. La présentation est soignée, les matériaux de qualité sont agréables au toucher et la finition est irréprochable. Bref, le sentiment d’être dans une Audi est manifeste. Pour le reste, si l’on peut compter sur de menus rangements pratiques et un coffre logeable qui dispose d’un volume allant de 405 à 1.050 litres en fonction de la position de la banquette (60/40), on profite aussi des dernières innovations en date du constructeur. De série, on a ainsi droit à l'Audi Pre Sense qui anticipe le freinage. Et en option, on peut disposer du cockpit virtuel ou encore des fonctions semi
Outil d’évasion
Le Q2 peut compter sur une belle palette de motorisations pour s’animer. En Diesel, Audi laisse le choix entre un 1.6 TDI (116 ch/250 Nm) et un 2.0 TDI se déclinant en deux niveaux de puissance (150 ch/340 Nm et 190 ch/400Nm). En essence, le constructeur propose un 1.0 TFSI (116 ch), un 1.4 TFSI (150 ch) et un 2.0 TFSI (190 ch). En fonction de leur puissance, ces moteurs peuvent s’associer à une boîte manuelle à 6 vitesses ou à une boîte à double embrayage S tronic à 7 rapports. Evidemment, les blocs les plus puissants héritent de la transmission Quattro de série.
Lors de cet essai, c’est la Q2 animée par le 2.0 TDI de 150 chevaux qui a retenu notre attention. Notre version - dotée de la boîte S tronic et disposant du système Quattro – apparaît en effet comme une arme redoutable si vous aimez vous faire plaisir au volant. Les raisons ? De un, avec ses roues repoussées aux quatre coins de la carrosserie, la sensation de conduire un kart est perceptible. Bonjour l’inspiration Mini ! De deux, grâce à la boîte rapide et à la transmission scotchant la Q2 à la route, vous enfilez les kilomètres en toute confiance, à un rythme soutenu et sans trop fatiguer vos lombaires. De trois, enfin, le moteur généreux ne fait pas de cette Q2 un modèle sous motorisé ; une sensation de légèreté qui poussera même à s’évader.
Pour l’évasion, il faudra toutefois prévoir un chèque minimum de 23.250 TVAC (1.0 TFSI) lorsque les premières livraisons auront lieu en novembre prochain. Patience...