La partie centrale semble même quasiment identique à la précédente. Pourtant, la nouvelle venue est plus longue de 93 millimètres, dont 50 gagnés sur l’empattement, portant la longueur totale à 4,624 mètres. Cela profite surtout à l’habitabilité, qui progresse nettement au niveau de l’espace dédié aux occupants arrière ainsi qu’au volume du coffre, qui gagne 20 litres au passage (480l). Le tout dans une ambiance typiquement BMW, avec un tunnel de transmission assez imposant et une console centrale voulue horizontale, au sein de laquelle on pourra tout de même regretter le toucher peu valorisant de certains éléments.
Technologique
Bien évidemment, la nouvelle Série 3 fait le plein d’équipements et de gadgets technologiques, et se replace ainsi devant ses plus proches rivales que sont les Mercedes Classe C et Audi A4. Suivant l’épaisseur de votre portefeuille, vous pourrez opter pour une flopée d’assistants à la conduite allant du régulateur de vitesse adaptatif avec fonction Stop&Go (se chargeant de vous faire avancer «automatiquement» dans le files) au dispositif de freinage d’urgence automatique, en passant par les désormais classiques assistant de maintien de bande de circulation et gestion des feux de route. Et pour les allergiques au créneau, la caméra à 360° ou, mieux, l’assistant de parking apporteront un sérieux coup de pouce.
Dynamisme efficient
C’est animée par le moteur 2 litres diesel de 184 chevaux de la 320d (une version 163 chevaux «Efficent Dynamic» est également proposée) que nous avons découvert l’auto, en boîte manuelle à six rapports. Un moteur qui incarne le haut de gamme de l’offre diesel et qui se montre le plus à même d’emmener les 1.420 kilos tout en conservant le dynamisme et le plaisir de conduite dont la marque n’a de cesse de nous vanter les mérites. Mais surtout, ce moteur fait preuve d’une belle souplesse, reprenant avec vigueur dès 1.500tr/min. Mieux vaut en revanche éviter de passer la barre des 2.500tr/min sans quoi le bruit du moteur, qui n’a rien d’une mélodie, devient très présent dans l’habitacle.
Le châssis et les organes mécaniques (direction, suspensions,…) sont régis selon trois modes : Sport, qui permet de tirer toute la quintessence des fantastiques qualités dynamiques de l’auto, Comfort pour préserver au mieux les lombaires des occupants, et enfin Eco Pro qui, en plus de se faire confortable, permet de soigner sa consommation. Comment ? En agissant sur les composants énergivores d’une part (climatisation, etc.), et en donnant des conseils sur la vitesse à adopter et le rapport à engager d’autre part. Le Stop & Start est bien sur fourni de série. De quoi participer à la consommation intéressante de 5,2l/100 relevée après nos 800 kilomètres d’essai sur divers parcours. Son prix : 34.350 euros.