Passer au contenu principal
Pour cause de maintenance, AutoScout24 est accessible de manière limitée. Cela concerne quelques fonctions, comme par exemple la prise de contact avec les vendeurs, la connexion à votre compte ou la gestion de vos véhicules en vente.

Test: BMW 320i Touring xDrive – 320d, 320i… votre cœur balance?

Maintenant que la BMW 320i dispose elle aussi d'un 4 cylindres Turbo, elle se bat à armes égales avec la 320d. 184 ch et 290 Nm pour l'essence, 190 ch et 400 Nm pour la diesel: la balance change-t-elle de côté?

Premier argument qui "pèse": la version essence est sensiblement moins chère que la diesel même si dans un cas comme dans l'autre, il ne faudra pas regarder à la dépense. Avec la transmission intégrale xDrive que nous avons essayée, la 320i est facturée 38.050€, tandis qu'à 40.550€, la 320d franchit une sérieuse barrière psychologique. Et n'oublions pas que ce prix s'entend hors options.

Bon, nous étant débarrassés du sujet pécuniaire, on peut vraiment s'intéresser à ce qui est vraiment nouveau sur cette nouvelle Série 3. Et ce sera vite fait, puisque c'est dans le noir qu'il faut dénicher les changements. C'est en effet une grande première: une voiture dont les nouveautés se révèlent dans l'obscurité. BMW a revu la "signature lumineuse" des feux de jour LED. Les prises d'air sont aussi plus grandes et sous le capot, c'est bien une nouvelle génération de moteurs qui s'installe. Voilà, on a fait le tour.

La BMW 320i est la première à inaugurer l'un de ces 4 cylindres tout frais, doté d'un turbo twinscroll. La puissance reste inchangée par rapport à la génération sortante: 184 ch entre 5.000 et 6.000 tours, et 270 Nm de 1.350 à 4.600 tours. Des chiffres rigoureusement identiques à ceux trouvés sur la précédente fiche technique donc, mais le constructeur réussit néanmoins à retirer quelques décilitres à ceux de la consommation. Et soulignons aussi que sans transmission xDrive, on gagne 20 Nm.

Une sage BMW

On attend forcément d'une nouvelle Série 3 qu'elle établisse la référence en matière de plaisir de conduite. Dans la présente configuration – 4 roues motrices et boîte auto – ce n'est pas vraiment le cas. D'abord parce que le poids est assez conséquent: 1.675 kg annoncés à vide, 1.750 kg en pratique. C'est même plus que le poids d'une 320d Touring xDrive, le monde à l'envers. On ne s'étonne donc pas que dans l'exercice du 0-100, la diesel domine l'essence d'une courte tête, même si avec un temps de 7,9 secondes, la 320i est tout sauf lente. Mais alors qu'on est habitué, avec la diesel, à ressentir l'aisance avec laquelle la puissance arrive, il faut, avec l'essence, aller la chercher à d'assez hauts régimes. Avec une boîte 8 vitesses cela-dit, on trouve toujours le meilleur rapport pour le faire.

EcoPro: 6,1 l/100 km

Ca fait un moment déjà que la Série 3 tend à se faire plus confortable et plus spacieuse, et celle-ci confirme. La 320i xDrive devient du coup un choix raisonnable. Elle n'est pas assez puissante que pour vous ébouriffer, mais elle a un immense sens du cool et de la tranquillité. A bord, on n'entend à peine le moteur. BMW annonce une moyenne de 6,1 l/100 km (CO2: 141 g/km). Dans la vraie vie, nous avons atteint une moyenne de 8,4 l/100 mais en activant le mode de conduite EcoPro, nous nous sommes effectivement beaucoup rapprochés des 6,1 annoncés, sur l'ordinateur de bord du moins. On sent alors que le moteur est très clairement "muselé", mais il conserve largement assez de ressources pour se montrer alerte dans le trafic. L'autonomie est d'un bon 680 km. Bref, les valeurs de consos sont excellentes mais on n'oublie tout de même pas que dans les mêmes conditions, la version diesel passerait allègrement sous les 5 litres.

Intérieur classique

En version Touring, la Série 3 dispose enfin d'un coffre digne de ce nom. Le volume va de 495 à 1.500 litres lorsqu'on rabat la banquette. Et dans les places de parking étriquées, la vitre arrière à ouverture indépendante s'avère extrêmement pratique. Dans l'habitacle, on est en terrain largement connu, et ce n'est peut-être pas une mauvaise chose que BMW fasse l'impasse sur une modernisation hi-tec façon Audi, pour conserver ses cadrans classiques à fond orange. Mais il faut tout de même avouer que la qualité de finition n'est pas du même niveau que celle d'Ingolstadt. Et quand on a dit ça, on a peut-être parfaitement résumé la situation: alors qu'il fut un temps où la Série 3 était de loin la référence de son segment, c'est beaucoup moins le cas aujourd'hui. Enfin en ce qui concerne la comparaison avec la 320d, nous dirons qu'il vaut peut-être mieux les dépenser, ces 2.000€ supplémentaires…

Prêt pour la prochaine étape

Partagez cet article

Tous les articles

bmw x6 m60i xdrive 11

Essai : BMW X6 M60i facelift, dernier arrêt (2024)

Essais · BMW
AS24 test BMW 520d 2024 1

Essai : BMW 520d, pour les gros rouleurs (2024)

Essais · BMW
bmw x5 xdrive50e 523

Essai : BMW X5, char d'assaut (2024)

Essais · BMW
Afficher plus