Si la BMW Série 3 break « Touring » résiste envers et contre tout à la déferlante SUV et parvient à rester l’un des modèles les plus vendus de BMW, c’est bien sûr grâce au fleet. Une analyse démontrait récemment que plus d’une BMW sur deux vendue dans notre pays était immatriculée par une société, et quelque chose nous dit que cette proportion est encore plus importante sur la Série 3.
Un bon coffre !
Evidemment, personne ne s’étonnera du look de ce nouveau break, parfaitement conforme à la berline et en filiation directe avec son devancier. On notera simplement quelques détails qui renforcent joliment l’aspect dynamique de la partie arrière. Le hayon conserve bien sûr son originale lunette à ouverture indépendante, bien utile pour accéder aux bagages dans les espaces exigus, et toujours unique sur le segment premium.
Le coffre en lui-même ne progresse que légèrement, de 5 litres, pour porter sa contenance à 500 litres tout ronds. Mais surtout, il se révèle très pratique par son système antidérapant qui assure un arrimage simple et efficace du chargement. Les rails en aluminium sont dotés d’une bande centrale en caoutchouc, qui se rétracte automatiquement à l’ouverture du hayon pour faciliter le chargement, puis ressort légèrement pour empêcher les objets qui y sont déposés de glisser dans les virages. Bien vu !
Assistants à gogo
Le reste de l’habitacle est calqué sur celui de la berline. Les 76 millimètres supplémentaires en longueur profitent surtout aux passagers arrière, qui voyagent désormais avec bien plus d’aisance. Ils profitent bien évidemment (en option) d’un dispositif multimédia connecté avec interface Apple CarPlay et Android Auto. Le conducteur peut quant à lui s’en remettre à une panoplie complète de dispositifs électroniques pour l’assister dans sa conduite : régulateur intelligent avec fonction stop, maintien de voie actif, freinage d’urgence, etc. Autant de systèmes qu’il est heureusement possible de désactiver pour profiter vraiment de la voiture ! Comme la berline, la Série 3 Touring a la capacité de sortir seule des emplacements de parking, grâce à la mémorisation des mouvements des quinze dernières secondes avant l’arrêt du véhicule.
Vraie Béhème
Seule la motorisation 330d était disponible lors de notre essai. Un moteur qui ne courra pas les rues chez nous, les flottes risquant de mal accepter les 265 chevaux de son 6 cylindres de 3 litres. C’est dommage, car ce moteur est un pur régal, dont le couple de 580 Nm pousse sans faiblir dès 1.750 tr/min. On dispose donc d’une pêche plus que suffisante en toutes circonstances, d’autant que la boîte automatique à huit rapports fait preuve d’une réactivité irréprochable. Sa conduite ravira les admirateurs de la marque par sa direction directe et assez communicative, et son train avant toujours incisif. Et l’efficacité n’est évidemment jamais prise en défaut grâce à la transmission intégrale xDrive de notre voiture d’essai.
Bref, avec ce gros moteur, le Série 3 Touring se montre pratiquement exempte de reproches, ce qui justifiera peut-être un tarif toujours plus élevé : 54.765€. On attend maintenant d’essayer la version 320d, appelée à être nettement plus populaire dans nos contrées.
BMW | 330d Touring |
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Moteur | 6-cyl. Turbo diesel, 2.993cc |
Puissance | 265 ch à 4.000 t/min |
Couple | 580 Nm de 1.750 à 2.750 t/min |
0 à 100 km/h | 5,4 s |
Pointe | 250 km/h |
Conso | 5,4 l/100km |
Moyenne de l’essai | 7,1 l/100 km |
CO2 | 140 g/km |
Prix | 54.765€ |