Impossible de la manquer dans la circulation urbaine, cette nouvelle C1. Ses optiques avant en deux parties donnent l’impression que l’auto «fronce les sourcils», lui conférant un vrai caractère que les LEDs verticales viennent peaufiner. Une «gueule» qui contraste avec la partie arrière des plus sages, quasiment identique à celle de la 108 ou de l’Aygo.
The Toyota Touch
L’habitacle, majoritairement développé par Toyota, peut accueillir confortablement deux adultes et deux adolescents, la garde au toit limitée à l’arrière obligeant les passagers de plus d’1,75m à courber l’échine. Citroën y a apporté sa touche en y ajoutant un large toit ouvrant en toile couvrant toute la largeur du pavillon sur la finition Airscape (à partir de 13.150€ avec ce 1.2 VTi). Ce dernier s’arrête au-dessus du hayon pour ne pas grever la contenance et l’accessibilité du coffre de 196 litres, extensible à 780 litres en repliant les sièges arrière (50/50).
Les habitués des modèles Citroën auront peut-être besoin d’un petit temps d’adaptation aux commandes du constructeur japonais, mais le plus gênant provient de la qualité de l’ensemble : les plastiques lisses et creux sont omniprésents et les différents commodos ne rendent pas l’aspect qualitatif des derniers produits de PSA. C’est dommage car grâce aux packs disponibles, l’ambiance à bord peut devenir joviale, et l’équipement très complet inclut notamment une caméra de recul et des sièges chauffants, choses plutôt rares à ce niveau de gamme.
Mirror Link
Si le design du «bloc» de la console centrale est discutable, il abrite un système multimédia rapide et efficace (apporté lui aussi par Toyota) recourant à la technologie «Mirror Link». Celle-ci permet d’afficher l’écran de votre smartphone sur l’écran tactile de 7 pouces et d’ainsi profiter de (presque) toutes vos applications. Très pratique pour utiliser l’une ou l’autre «app» d’aide à la conduite ou même, le GPS ! Citroën propose toutefois un GPS optionnel pour les utilisateurs plus traditionnalistes.
Rat des villes… et des champs
Grâce à son moteur 1.2 VTi, la petite française n’est pas cantonnée aux centres urbains. Dans ces derniers, l’auto tire pleinement parti de sa compacité (1,61m de large) et de son rayon de braquage ultra-court pour se faufiler et se garer partout.
Mais en usant de ses 82 chevaux, la C1 fait plutôt bonne figure sur route et même, sur autoroute. Aux allures légales, le petit moteur permet de s’insérer en toute sécurité dans la circulation, et fait preuve d’un certain peps sur les plus bas rapports. La direction aurait mérité un peu plus de consistance, mais l’auto tient son cap et réagit sainement à toutes les contraintes, y compris aux chaussées dégradées, bien filtrées par les suspensions. On regrettera cependant l’absence de dispositif Stop & Start qui laisse le moteur secouer les occupants aux feux, mais qui fait également grimper la consommation à 6l/100km durant notre essai (4,3l/100km officiellement).