Dans ce contexte, la Citroën C1 (ainsi que ses clones Peugeot 107 et Toyota Aygo) s’est refait une beauté en début d’année pour ne pas se laisser distancer par ses jeunes concurrentes. C’est le Salon de Bruxelles 2012 qui avait d’ailleurs eu la primeur des trois nouveautés franco-japonaises en janvier dernier. Bien sur les autos ne révolutionnent pas le segment puisqu’il ne s’agit principalement que de cacher le poids de leurs âges face à leurs rivales. Ainsi, les retouches apportées à la petite Citroën se concentrent surtout sur la face avant au logo mis en valeur dans une «bulle» et qui dispose désormais des «indispensables» rangées de LEDs faisant office de feux de jour, placées verticalement à chacune des extrémités.
Coffre faible
A bord, les changements concernent les habillages, qui se font plus colorés, tandis que la présentation générale toujours pimpante n’évolue guère. La finition est correcte pour le segment de l’auto, et l’équipement peut être enrichi de l’ESP, de la Connecting Box comprenant les ports AUX et USB, d’un support pour iPod ou même, du système de navigation semi-intégré. La colonne de direction n’est, en revanche, toujours pas réglable en profondeur.
Malgré son gabarit réduit, la C1 offre une habitabilité suffisante pour permettre à quatre adultes de voyager confortablement et se veut facilement accessible grâce à ses quatre portes. En revanche, n’escomptez alors n’emmener aucun bagage car le coffre, difficilement accessible via la large lunette qui rend son seuil très haut, ne peut contenir 139 litres, limités qui plus est par une profondeur restreinte.
Y a-t-il un pilote dans la boîte?
Depuis la disparition du 1.4 HDI, la C1 (et ses clones) ne dispose plus que d’un petit 998cc de 68 chevaux pour se mouvoir, proposé assorti d’une boîte manuelle pilotée à cinq rapports avec palettes au volant. Si le petit moulin se montre plutôt vivace pour emmener les 835 kilos de l’auto en ville, il montre vite ses limites une fois en dehors ou ses accélérations et reprises se font laborieuses, surtout si l’on laisse la boîte se gérer seule. D’un autre âge, celle-ci ne fait preuve ni de rapidité, ni de douceur dans son fonctionnement ce qui pénalise l’agrément à bord. En ville, ces défauts sont moins gênants et permettent de ne pas avoir à jouer constamment avec l’embrayage. Heureusement, la prise de contrôle manuelle permet de réduire ces désagréments et de tirer le meilleur de la petite mécanique en la laissant monter au-delà de 3.500 tr/min. Mais du coup, on s’éloigne vite des 4,5l/100km de consommation moyenne officielle.
C’est dommage car en matière de comportement, la C1 reste parfaitement dans le coup. Agile et étonnamment confortable, l’auto fait également preuve d’une belle stabilité en toutes circonstances. Elle se fait aussi économe puisque son prix d’appel dans cette configuration (indisponible sur la finition de base) est fixé à 10.446 euros.
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