Test: Dacia Duster – Transfiguré grâce à des détails

Le Duster est-il la Dacia la plus vendue ? Non, la Sandero fait mieux que lui. En revanche, lorsqu’on se demande si le Duster a permis à Dacia de se faire un nom, là on dit oui sans hésiter ! D’ailleurs, quasiment un propriétaire de Dacia sur quatre roule en Duster !

Le même…

Première bonne nouvelle : la recette n’a pas radicalement changé. Dacia a gardé le meilleur de son Duster et a amélioré tout ce qu’il y avait autour. Et ce sont tous ces petits détails qui font une énorme différence, nous allons y venir. Mais concernant les dimensions, le châssis – quoiqu’un peu plus rigide, avec un réglage de suspensions peaufiné – et les moteurs, c’est kif-kif. Petit rappel : le catalogue comprend les 1.6 (115ch) et 1.2 turbo (125ch, 4x4 en option) en essence, et le 1.5 diesel 90 ou 110ch, le second étant disponible en boîte manuelle, en boîte auto, en 4x2 ou en 4x4.

…en bien meilleur !

Côté coup de crayon, pas un seul panneau de carrosserie ,'a été repris de l’ancien modèle. La face avant est plus large, les feux arrière plus carrés et l’ensemble apparaît plus robuste mais surtout… plus qualitatif. Dans l’habitacle, c’est un peu similaire : les développeurs sont partis d’une feuille blanche. Il ne manque de rien, les matériaux sont de meilleure qualité et l’écran tactile – disposé 74mm plus haut qu’auparavant pour une meilleure lisibilité – s’oriente vers le conducteur. Les sièges en tissu ont reçu un traitement particulier pour accentuer le confort à bord et c’est une grande réussite. Dacia propose également une sellerie cuir mais bizarrement, on y est moins bien assis…

Pour le même prix ?

On ne va pas vous faire patienter jusqu’au bout de cet article pour vous dévoiler les tarifs. C’est très simple, ils sont identiques à ceux de l’ancienne génération du Duster. Ce qui est encore un point positif en sa faveur. La gamme s’étend de 11.990 à 19.900 €. Il n’a jamais été autant « scandaleusement accessible » ! Car même à la conduite, le plus baroudeur des Dacia s’est bien amélioré. Pour s’en rendre compte, nous avons choisi d’embarquer à bord d’une version milieu de gamme, en finition Confort, équipée du 1.2 turbo de 125ch et de deux roues motrices. Son prix ? 16.100 €.

Et c’est tout ?

Même si notre version d’essai n’est pas équipée de la transmission intégrale 4x4 (disponible pour 2.000 € de plus), sur la route, notre choix s’avère payant. Son faible poids (1.200 kg) et les nouveaux réglages de suspensions font quasiment de ce Duster une voiture amusante à conduire. Mais surtout, ce qui change les sensations au volant, c’est sa nouvelle direction électrique bien mieux calibrée qu’auparavant. Fini la direction floue, artificielle et à la démultiplication de camion qu’on a connu autrefois. Cela change tout !

Et puis, une fois passé sur les chemins de terre, revenons sur ses amortisseurs : leur filtrage est prodigieux ! Tout comme son efficacité en 4x4, maintenant équipé du contrôle d’aide à la descente, d’une caméra multi-vues, de l’aide au démarrage en côte et de l’avertisseur d’angles morts. Que faut-il de plus ? Peut-être un coffre un peu plus important (445l & 411l en 4x4)… Mais Dacia a préféré privilégier l’espace des passagers.

Dans l’ensemble, avec son Duster de seconde génération, la marque roumaine a su se concentrer sur l’essentiel, tout en gardant un prix canon. Bref, on dit bravo !