Reconnaissable à son sigle GT placé en évidence sur le couvercle de coffre, la Mustang GT affiche aussi le cubage du cœur qui bat sous son capot par de gros chiffres chromés «5.0» en amont des portières.
Gros cube
C’est effectivement le bon vieux V8 4.951cc qui anime cette nouvelle Mustang. Un moteur «à l’ancienne» qui ne s’embarrasse pas de la bien-pensance et des technologies actuelles. Il suffit pour s’en rendre compte de jeter un œil à sa consommation moyenne homologuée : 13,6/100km (306gr CO2/km) avec la boîte manuelle (12,8 « seulement» en automatique) !
Evidemment, pas de Stop&start et encore moins de système de désactivation des cylindres, mais bien des sensations «brutes de décoffrage», avec une puissance explosive qu’il faut aller chercher dans les tours (max atteint à 6.500 tr/min) et une bande son alors digne des meilleures scènes de courses-poursuites d’Hollywood. Le son est rauque, bestial, envoyé de manière presque agressive à nos oreilles une fois la capote baissée, en moins de 10 secondes.
Burn, baby, burn !
Difficile en évoquant la Mustang de se défaire de l’image de la mythique américaine émanant d’un nuage de fumée au milieu d’un champ de trainées noires qu’elle a elle-même dessinées sur le bitume avec ses pneus arrière. Un spectacle dont se montre digne la nouvelle mouture. En écrasant la pédale de droite, les 530 Nm restent capables de brûler un train de pneus sur place : un mode «Line Lock» est même prévu à cette effet, bloquant les roues avant pour faire un énorme «burn» des pneus arrière !
La moindre sollicitation trop insistante sans que les roues avant ne soient parfaitement alignées se traduira aussi par une dérobade instantanée du train arrière. Un comportement caractériel qui colle parfaitement au cheval sauvage emblème du modèle… et qu’il faudra dompter sous peine de sanction immédiate ! C’est sûr, on est loin des productions aseptisées…
Cruisin’
La Mustang GT n’en reste pas moins capable d’accélérer très fort de manière efficace pour qui saura doser l’accélérateur. Avec le launch control, 4,8 secondes suffisent à passer de 0 à 100 km/h ! Si le châssis moderne à suspensions indépendantes apporte enfin une tenue de route digne de ce nom à la Mustang, cette GT nous a pourtant semblé moins douée que sa petite sœur à moteur Ecoboost en conduite dynamique, dans cette déclinaison cabriolet dont la rigidité a ses limites du moins. Le poids n’y est sans doute pas étranger : 1.792 kilos qui donnent fort à faire aux freins Brembo à six pistons lorsqu’on hausse le rythme.
Aux sièges Recaro optionnels, on préfèrera donc les larges fauteuils en cuir de série, mieux adaptés au «cruising», qui reste finalement l’activité favorite de l’auto. La Mustang GT est alors un pur régal, et la consommation devient presque raisonnable, s’établissant aux alentours des 10l/100 km. Dernière bonne nouvelle : le prix est fixé à 46.000 euros presque tout-compris…auxquels il faut malheureusement ajouter les 4.950 euros de TMC en Wallonie, et 2.500 euros d’Eco Malus.
Ford Mustang GT Cabrio |
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V8 essence, 4.951cc |
421 ch à 6.500 t/min |
530 Nm à 4.250 t/min |
Pointe: 250 km/h |
0-100 km/h en 4,8 secondes |
Conso: 13,6 l/100 km |
Moyenne de l'essai: 13,5 l/100 km |
CO2: 306 g/km |
Prix: 46.000€ |