Déclinaison inédite du Tourneo, le Courier s’adresse aux petites familles en quête d’espace, que ce soit pour aller chercher les enfants aux sport, faire les courses mensuelles, ou même…déménager le kot de l’aîné.
Sous ses dehors compacts, avec une longueur d’à peine 4,16 mètres, ce Courier fait preuve de beaucoup de générosité à bord. En plus des cinq adultes qui pourront prendre place, le coffre pourra encore accueillir 390 litres de bagagerie. Un volume qui s’étend à 1.656 litres une fois les sièges (1/3 – 2/3) rabattus, libérant alors un plancher de chargement plat. Dommage toutefois que ces derniers ne soient pas extractibles.
Bien à bord
En plus de l’espace, le Tourneo Courier soigne ses occupants par sa présentation moderne et dynamique, calquée sur celle des derniers produits Ford. Mais comme sur ces derniers également, les commandes sont très (trop ?) nombreuses, et pas toujours instinctives. On se perd notamment un peu dans le maniement du système d’infodivertissement SYNC, qui peut disposer de la navigation, équipement inédit dans le segment. Suivant le niveau de finition et les options retenues, il sera également possible de profiter de la climatisation automatique, des feux antibrouillard ou de l’allumage automatique des phares. Royal !
La qualité de certains plastiques laisse en revanche à désirer, et ne peut masquer les origines utilitaires du Transit Courier dont est dérivé ce ludospace.
Ecoboost
Reposant sur le châssis de la Ford Fiesta et du B-Max, le Courier distille un comportement particulièrement convaincant. La tenue de cap est excellente, le train avant est précis et la direction directe. Et que dire de l’amortissement, compromis savamment dosé de confort et de fermeté qui avale sans broncher les dégradations du bitume.
Un comportement routier enviable donc, qui peut compter sur un allié de choix sous le capot : le moteur 999cc Ecoboost dans sa variante de 100 chevaux. Ce trois cylindres fait montre de relances toujours franches de reprises efficaces grâce à sa large plage d’utilisation. De quoi compenser le creux ressenti sous les 2.000tr/min, accentué par l’étagement de la boîte de vitesses à cinq rapports dont les trois premiers tirent très court, et les deux derniers, diablement long. Mais pour un usage quotidien, ce moteur fait preuve d’une santé de fer pour emmener les 1.185 kilos à vide. Le tout dans une discrétion absolue et moyennant une consommation tout à fait mesurée : 6,6l/100km au cours de notre essai (5,4l/100km annoncés).
Bonne bouille
Ne reste donc qu’à vous parler de design… Difficile de faire des miracles dans ce domaine sans compromettre les aspects pratiques. La face avant «kinetic design» offre une bouille sympathique à ce Tourneo Courier, et renvoie une image plus moderne que les vieillissants Citroën Nemo, Peugeot Bipper et Fiat Qubo, ses seuls concurrents directs. Il est aussi un peu plus cher que ces derniers : à partir de 15.400 euros dans la version qui nous occupe.