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Test: Jeep Wrangler 2.8 CRD – De l’eau dans son vin

Sans fondamentalement changer, le Jeep Wrangler a profité de son millésime 2011 pour s’adoucir un peu au gré d’un léger facelift.

Un restylage qui touche principalement l’habitacle de l’auto puisque l’extérieur ne se distingue que par un toit assorti à la couleur de la carrosserie pour les versions dotées d’un hard-top. Il faut dire que l’auto conserve une «gueule» inimitable qui attire immanquablement la sympathie et les regards.

A bord en revanche, l’évolution est plus notable, avec pour commencer un tout nouveau meuble de bord à la présentation plus gaie et aux plastiques toujours durs certes, mais plus valorisants tout de même. Quelques courbes font ainsi leur apparition dans le dessin de la planche de bord et des portières, les boutons de commandes sont affinés et quelques chromes viennent donner une apparence plus haut de gamme à cet intérieur désormais proposé en plusieurs coloris.

L’équipement s’enrichit également du système multimédia intégrant la navigation, et permettant de lire des fichiers audio stockés sur un iPod, un stick USB ou sur le disque dur de 30Gb intégré. Le tout pouvant être géré via l’écran tactile ou les commandes désormais disposées sur le volant.

Dur à cuire

N’allez pourtant pas croire que l’emblématique tout-terrain a renié certaines de ses qualités de franchissement pour céder à la mode des SUV. Non. Le Wrangler reste un pur et dur, qui n’a pas peur de se jeter dans le premier bain de boue venu ou d’en découdre avec une armée de rochers hostiles. Pour ce faire, il peut bien sur compter sur ses différentiels autobloquants mais aussi, et surtout, sur sa boîte de transfert avec gamme de vitesses courtes enclenchable manuellement.

Sur la route, le Wrangler nous a aussi semblé un peu plus confortable qu’auparavant. Certes, son essieu arrière rigide a toujours tendance à faire vibrer les passagers arrière, mais les aspérités du bitume sont mieux gérées dans l’ensemble. Bien entendu, les gros boudins qui assurent la liaison au sol et l’architecture de l’auto n’aident pas vraiment à la précision de conduite et à la tenue de cap sur route et autoroute, pour lesquelles l’auto n’a pas été taillée initialement.

Baroudeur écolo?

Pour la version diesel, c’est  le bloc 2.8 CRD qui est de service. Délivrant désormais 200 chevaux et 410 Nm, il affiche toujours une belle pêche pour emmener le Wrangler ou sa version longue baptisée Unlimited. Deux boîtes de vitesses sont au programme: l’une manuelle dotée de six rapports l’autre automatique à cinq rapports. Si cette dernière a fait des progrès en termes de douceur et de réactivité, elle reste toujours plutôt rustique, et grève quelque peu les performances du moteur. La première reste donc à privilégier ne serait-ce que parce qu’elle peut être couplée au dispositif Stop&Start permettant d’abaisser la consommation moyenne à 7,1 l/100km (187gr CO2/km)! Pour notre part, nous avons consommé 11,2 l/100km de moyenne avec la boîte automatique.

Disponible en trois finitions, le Wrangler 2.8 CRD s’affiche dès 28.900 euros dans sa version courte et 31.900 euros dans sa variante Unlimited, en boîte manuelle.

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