Extérieurement, l'Elise n'évolue en fait guère. Mais on remarque tout de même que les blocs optiques additionnels disparaissent au profit de nouveaux blocs intégrant des feux de jour LED. On peut par contre toujours recevoir en option des projecteurs antibrouillard installés dans la grille, comme sur l'Elise de première génération.
Par ailleurs, la S se distingue par son discret spoiler arrière. Et dans l'ensemble, l'Elise reste une sympathique petite sportive qui attire toujours l'il sur son passage. Comme le font des sportives d'autres marques, direz-vous, sauf que tout le monde a de la sympathie pour la Lotus.
924 kilogrammes
A l'intérieur, les choses sont toujours aussi spartiates, avec de fins sièges baquets, le volant sport Momo et le pommeau de vitesse en alu. Avec ça, on a à peu près fait le tour du propriétaire. Et c'est tant mieux en fait, puisque cette configuration permet à l'Elise de n'afficher que 924 kg sur la balance. C'est plus que les 876 kg de l'Elise "de base", mais la S a aussi bien plus à offrir.
Supercharged
Les deux modèles reçoivent un 4 cylindres Toyota, mais alors que l'Elise normale se contente d'un 1.6 de 136 ch et 160 Nm, la S jouit d'un 1.8 suralimenté porté à 220 ch et 250 Nm. Sur papier, elle annonce 234 km/h en pointe et tue le 0-100 en 4,2 secondes. Dans la pratique, elle est en effet d'une vélocité ébouriffante. Par rapport à l'Elise SC qu'elle remplace, la S bondit des starting-blocks avec encore plus de rage et elle est aussi beaucoup plus à l'aise dans les relances à bas régime. Du coup, il n'est plus vraiment nécessaire d'envoyer promener l'aiguille du compte-tours dans les environs des 7.000.
L'Elise n'est peut-être pas l'archétype du luxe et du Bling Bling, mais ce qu'elle propose en termes de conduite peut sans problème faire de l'ombre à bien d'autres sportives. Sa légèreté et son agilité vous colleront un sourire sur le visage à chaque sortie. Et malgré l'absence d'un différentiel autobloquant, on est frappé par la puissance qu'il est possible de faire passer à l'arrière en sortie de courbe.
Bonne affaire fiscale
Est-elle adaptée à notre époque? Oui, et pour diverses raisons. Par exemple, elle est capable d'accélérer votre pouls dès des vitesses parfaitement légales. Et de plus, elle est fiscalement intéressante puisque, en Flandre du moins, le credo de la marque en matière de moteurs de petites cylindrées est enfin payante. En d'autres termes, avec sa conso et ses émissions (7,5 l/100 km, 175 g CO2/km), elle fait la nique aux Porsche et consorts. Ainsi dans le nord du Pays, la TMC s'élève à 545€ seulement, et la taxe annuelle à 305,71€. Pas de chance pour les Bruxellois qui paieront 4.957€ de TMC, et encore moins pour les Wallons qui seront encore délestés des 250€ d'éco-malus La Belgique dans toute sa splendeur! Cela dit, La Lotus est aussi alléchante en tant que voiture de société, puisque l'ATN est de 198,42€ par mois.
Le prix de base de l'Elise S est de 48.310€, ce qui n'est pas rien. Mais chaque centime représente son poids de plaisir. Par ailleurs, l'Elise a tendance à garder de la valeur, et elle est plus rare que d'autres sportives. Et plus rapide. Et plus Fun.
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