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Mercedes CLS 220d : coûte que coûte (2022)

Après quelques années, le grand coupé 4-portes de Mercedes passe chez le chirurgien esthétique pour un petit coup de botox qui devrait agrémenter son côté sportif. La CLS continuera-t-elle à séduire ?

Pro

Points forts

  • - Look
  • - Technologie embarquée
  • - Expérience de conduite premium
Contra

Points faibles

  • - Prix
  • - Suspension AMG Line ferme
  • - Coffre

Avec la CLS, Mercedes a décidé de casser les codes. Une berline à la ligne de toit fuyante et aux allures sportives…le coupé 4-portes est né ! Mais ça, difficile à le croire ou non, c’était il y a presque 20 ans. Désormais dans sa troisième génération, la grande berline aux lignes sveltes de Stuttgart s’offre un petit coup de botox.

Mercedes CLS (2022) statisch, vooraanzicht

Bistouri

Comme la petite dose de botox que madame s’offre dans les lèvres, les changements visuels de la Mercedes CLS se limitent principalement au visage. Pourtant, ils ne sont pas évidents pour autant. Placez les versions pre et post facelift les unes à côté des autres et vous avez un sacré jeux des sept différences. Pour être franc, même nous on a difficile à les pointer du doigt.

Un petit tour par le communiqué de presse et on remarque un bouclier avant légèrement plus affuté, surtout au niveau des entrées d’air, et une calandre arborant fièrement l’étoile à trois pointes de Mercedes. À part cela, on retrouve les formes sveltes de ce grand coupé 4-portes, toujours caractérisé par sa ligne de toit fuyante. Ah oui, on oublierait presque de mentionner qu’une nouvelle garniture prend place sur le pare-chocs arrière. Ouf, on l’a échappé belle…

Mercedes CLS (2022) statisch, achteraanzicht

Euh…E

Les changements sont du même ordre dans l’habitacle. La planche de bord est toujours dominée par les deux écrans du système d’infodivertissement et de l’instrumentation de bord, taillant tous deux à 12,3 pouces. Du noyer brun à pores ouverts peut désormais habiller le planche de bord et les commandes sur le volant sont désormais tactiles. Comme ce fut le cas lors de notre essai de la Classe E, on est tout…sauf fan !

D’ailleurs, quitte à parler de la E, il faut noter que l’habitacle de la CLS semble repris tel quel. On en mettrait notre main à couper. Enfin, sur le coupé 4-portes, l’habitabilité aux places arrières n’est pas aussi bonne que dans l’auto préférée des taxis allemands. C’est la même mélodie pour le coffre (520 litres) qui, contrairement à d’autres grands coupés dans le genre, n’est pas équipé d’un hayon. On sait pas pour vous, mais nous on regrette la CLS Shooting Brake…

Mercedes CLS (2022) interieur

Tout en ligne

Sous le capot, pas de grande révolution non plus. Tout se passe toujours en ligne. Non, pas sur internet, mais plutôt avec quatre ou six cylindres…en ligne. Bref, blague douteuse de côté, on note que ces blocs alu s’accouplent tous à la boîte automatique à 9 rapports. L’entrée de gamme est propulsé par un 2,0 litres turbo diesel de 194 ch et 400 Nm de couple. Avec une assistance à hybridation légère (+20 ch), ce même moulin produit 265 ch et 550 Nm dans la CLS 300d. Enfin, le haut de gamme diesel est équipé d’un six-en-ligne sortant 330 ch et 700 Nm de couple de ses 3,0 litres.

Côté essence, un 4-cylindres de 299 ch à hybridation légère (CLS 350) s’occupe du bas de l’échelle, tandis qu’un 6-en-ligne, mild-hybrid lui-aussi, sort soit 367 ch (CLS 450), soit 435 ch dans la version 53 AMG. Le grand absent est bien évidemment l’hybride rechargeable.

Mercedes CLS (2022) rijdend, vooraanzicht

Love is in the air (suspension)

On prend ici le volant de l’entrée de gamme diesel, histoire de casser notre routine d’hybrides et d’électriques. Quel plaisir de retrouver une auto qui nous affiche plus de 1 000 km après le premier plein. Mais, chut, il ne faut pas le dire tout haut. Bien qu’un 6-cylindres convienne mieux au standing de la CLS, le 4-pattes sort bien son épingle du jeu. Toujours disponible, il est également bien muet, surtout sur autoroute. Là aussi, l’isolation travaille en combinaison de l’aérodynamisme favorable pour faire de l’habitacle un véritable cocon.

C’est sur l’autoroute que la CLS 220d se sentira le mieux. Un aller-retour en Bourgogne nous offre l’occasion parfaite de mettre la consommation à l’épreuve. Résultat : 5,3 l/100 km en moyenne. Sur le tarmac payant français, on est même descendu en dessous de la barre des cinq. Côté sportivité, il faudra passer son tour. Le look promet une expérience de conduite que le châssis ne sait pas fournir. Les suspensions sportives de la AMG Line (de série) sont un tantinet trop fermes pour le quotidien et maladroites en courbe. Mieux vaut cocher l’option de la suspension à air.

Mercedes CLS (2022) rijdend, achteraanzicht

Prix

On ne mentirait pas en disant que la Mercedes CLS est en fait une Classe E enrobée d’un glaçage plus doux au regard. Les similitudes sont fréquentes, mais le coupé 4-portes diffère sur un point : le prix. À 73 568 € (France : 77 399 €) en entrée de gamme, la CLS est près de 10 000 € (France : 15 000 €) plus coûteuse que son équivalente berline. Comme quoi, la beauté, ça coûte ! Notons, cependant, que l’équipement est archi-complet, ne laissant que le toit ouvrant ou les suspensions à air dans la liste d’option.

Conclusion

Cette petite injection de botox ne change pas vraiment la Mercedes CLS pour un sou. Toujours aussi attirante et exclusive, elle s’adresse toujours à un public qui met la prestance avant la pratique et cela se voit à la facture finale.

Mercedes-Benz CLS 220d (2022)

  • Moteur : 4-cylindres, 2,0 litres
  • Puissance : 194 ch
  • Couple : 400 Nm
  • Transmission : automatique, 9-rapports
  • 0-100 km/h : 7,5 s
  • Vitesse maximale : 237 km/h
  • Coffre : 510 - 1 560 l
  • Consommation : 5,3 l/100 km (mesurée)
  • CO2 : 128-135 g/km
  • Prix : 73 568 € (France : 77 399 €)

Prêt pour la prochaine étape

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