En bref
La mise à jour du Mercedes GLE apporte du bon et du mauvais. D’un côté, l’hybride rechargeable gagne en puissance, mais cela ne contient pas la soif du 4-cylindres essence une fois l’accu vide.
La mise à jour du Mercedes GLE apporte du bon et du mauvais. D’un côté, l’hybride rechargeable gagne en puissance, mais cela ne contient pas la soif du 4-cylindres essence une fois l’accu vide.
Le Mercedes GLE est l’un des précurseurs dans ce monde de gros SUV hybrides rechargeables. Non, ce n’était pas le premier. Pourtant, il fut l’un des initiateurs de la méthode d’hybridation actuelle. À savoir : un moteur essence et…une énorme batterie ! Pour cette mise à jour, la partie électrique ne change pas d’un poil, mais le gros tout-terrain de Stuttgart gagne en puissance.
Bien évidemment, un facelift ne mériterait pas cette appellation anglo-saxonne si l’esthétique n’était pas mise à jour. Mercedes étant bon élève, le regard de son GLE – et GLE Coupé, puisqu’ils partagent la face avant – s’en trouve modifié. La signature visuelle passe par une barre horizontale et se complémente de deux points lumineux plus bas. Une fois les feux LED Multibeam cochés dans les options, deux points lumineux supplémentaires s’ajoutent. À l’arrière, les feux optent aussi pour l’horizontalité.
Ensuite, vient la calandre. On doit y regarder à deux fois, mais la barre horizontale chromée (de série) est désormais double. Sur les modèles AMG Line, elle se compose toujours d’un ensemble d’étoiles, tandis que les véritables modèles AMG arborent des barres verticales. Pour le reste, c’est la même chanson. On trouve toujours un énorme SUV Coupé, dans notre cas, de près de 5 m de long à l’esthétique…anti-passe-partout, pour rester gentil !
Dans l’habitacle, il faudra chercher longtemps pour y trouver la moindre modification. Heureusement, un petit tour par le communiqué de presse nous aide. On trouve ainsi la dernière mise à jour du système d’infodivertissement MBUX, qui fait toujours usage de deux dalles de 12,3 pouces. En outre, on pleure aussi à l’arrivée des commandes tactiles (et haptiques) sur le volant, tellement leur utilisation est brouillonne.
Outre cela, Mercedes annonce de nouvelles combinaisons de couleurs et une modification des bouches de ventilation à l’avant. Elles sont désormais galvanisées. On parvient à peine à contenir notre joie ! Comme avant, la grosse batterie de l’hybride rogne toujours sur l’espace de chargement sous le plancher du coffre, offrant un volume maximal de 500 litres.
On arrive enfin à quelques informations intéressantes. D’abord, toutes les motorisations du GLE (Coupé) présentent désormais une forme d’électrification. L’hybridation légère 48 volts s’empare de tous les moteurs, tandis que les hybrides rechargeables sont désormais au nombre de trois. La grosse nouveauté, c’est le GLE 53 Hybrid, qui fait usage d’un 6-cylindres essence et d’un moteur électrique pour porter sa puissance combinée à 544 ch.
Pour le « commun des mortels », il y a toujours le GLE 350 de qui combine un 2,0 litres diesel de 197 ch au moteur électrique de 136 ch pour offrir un total de 333 ch. Enfin, la version essence se baptise désormais 400 e. Comme sur le GLC, il combine un 2,0 litres essence de 252 ch au moteur électrique de 136 ch pour fournir un total de 380 ch. Peu importe la puissance ou le carburant, la batterie taille toujours à 31,2 kWh et confère à cette grosse bête une autonomie électrique avoisinant les 100 km.
Eh oui, une si grosse batterie…n’offre une autonomie que de 100 km ? Voilà qui met en évidence le fait que le GLE hybride rechargeable est un SUV de superlatifs. Une « grande autonomie » (pour un PHEV) nécessite une grosse batterie, ce qui augmente le poids d’un SUV qui n’était déjà pas un poids plume.
Ce dernier élément vient aussi noircir la consommation du moteur essence une fois que l’accu n’a plus de jus. Notre semaine se termine avec 650 km au compteur et une consommation moyenne de 10,5 l/100 km. Un chiffre décevant qui ne fait que mettre en évidence, encore une fois, que la performance écologique d’un hybride rechargeable dépend de la fréquence des charges ! Pourtant, la version diesel se veut bien plus frugale…
Pour le reste, ce GLE 400 e Coupé nous présente un spectacle auxquels on a déjà assisté. Le Coupé est toujours mal amorti – la faute aux jantes – mais son ensemble hybride fait toujours preuve de souplesse dans ses transitions. En ce froid d’hiver, l’autonomie électrique de notre modèle descend à 50 km.
À gros SUV à la grosse batterie…s’attache un prix cossu ! Eh oui, le GLE 400 e Coupé s’affiche à partir de 106 601 € (France : 107 800 €), tandis que la variante diesel est quelques centaines d’euros plus onéreuse. Notons que la version Coupé est également plus chère que la variante conventionnelle. Tout pour le « look », donc…
Le Mercedes GLE Coupé se remet au goût du jour en apportant du bon (plus de puissance) et du moins bon (commandes tactiles). Cela étant, de par sa taille et son poids, la soif de son moteur essence ne fait que mettre en évidence l’importance de la recharge dans la conduite d’un hybride rechargeable.
Mercedes GLE 400 e 4MATIC Coupé