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Test: Mercedes SLS AMG – 347 km de PUR BONHEUR

N'ayant pas les 185.000 euros indispensables pour signer le bon de commande, je n'ai pu prolonger le plaisir intense distillé par la Mercedes SLS AMG au-delà de la journée passée en compagnie de l'exemplaire d'essai prêté par l'importateur de la marque.

Ce fut tout de même largement suffisant pour tomber amoureux et faire quantité d'envieux! La sonorité caverneuse du gros V8 fait tourner les têtes. Les profanes sont interloqués par la présence d'une étoile sur la calandre de cette impressionnante Grand Tourisme. Peut-être s'attendaient-ils à un cheval cabré, un taureau ou un blason aux couleurs germaniques ? Dans le doute, ils lèvent le pouce ou accompagnent votre passage d'un mouvement de la tête, histoire de n'en rien rater.

A l'arrêt, les portes papillon et le profil de la SLS parlent plus aux anciens et aux connaisseurs. Avec des trémolos dans la voix, ils évoquent ce fameux coupé 300 SL produit à 1.400 exemplaires entre 1954 et 1957. L'un connaît un collectionneur qui en possède plusieurs. L'autre a eu la chance d'en prendre le volant. Tous partagent cette fascination pour celle qui, à l'époque, était non seulement la voiture la plus rapide du monde (avec 240 chevaux !) mais aussi l'une des plus désirables.

V8 enivrant

Cela ne m'était jamais arrivé auparavant : j'ai enregistré sur un petit dictaphone le moteur de la SLS AMG. J'en ai encore la chaire de poule. Dès les premier kilomètre, sa sonorité m'a immédiatement plongé au coeur du film «Le Mans» avec Steve McQueen. Un navet pour les simples cinéphiles. Mais un document exceptionnel sur la compétition auto dans les années '60 pour tous les amateurs du genre.

La rage du V8 6,2 litres et les détonations au rétrogradage m'ont fait penser à l'âge d'or de la course. AMG peut être fier de sa bande son et de son tempérament. Policé à bas régime, presque trop doux même, il se déchaîne à la demande. En plus, le V8 de 571 chevaux (et 650 Nm !) est le premier chez Mercedes à être associé à une boîte robotisée à double embrayage. Réglable sur différents modes allant du plus civilisé au plus sportif, elle se pilote du bout des doigts via des palettes en métal brossé disposées de part et d'autre du volant. Sur cette GT, elle manque vraiment de progressivité lorsqu'il s'agit de manoeuvrer mais question efficacité, elle assure ! La vitesse de passage des rapports procure des accélérations météoriques à la SLS AMG : 0 à 100 km/h en 3''8. On est collé au fond du baquet tout cuir. Délicieuse sensation!

Un dragster sachant tourner

A bord, l'ambiance se partage entre pure sportivité avec cette console centrale tout métal où trône le bouton de mise à feu et noblesse grâce à l'omniprésence du cuir le plus raffiné. Le méplat sur le volant à méplat pourrait faire croire qu'il est malaisé de prendre place à bord. En fait, une fois la porte soulevée, il suffit de laisser tomber son postérieur dans le siège implanté au plus bas et de passer les jambes par dessus le large seuil de porte. Une petite gymnastique qui demande très peu d'effort. Il est un peu plus difficile de refermer la porte car il faut se soulever du baquet pour attraper la poignée.

Sur la route, la SLS AMG vous projette dans un autre monde par ses performances hors du commun. Parfois, il est presque difficile de reconnaître les routes les plus familières. Ce qui n'était qu'une petite courbe devient un vrai virage et il faut sans cesse scruter les réactions – ou plutôt le manque de réaction – des autres automobilistes tant la Mercedes se projette à une vitesse folle d'un virage à l'autre.

La bonne surprise vient de sa capacité à enrouler les courbes. Malgré son gabarit et son poids (1.620 kg), la SLS AMG fait preuve d'une grande agilité (répartition du poids idéale 47/53). Preuve nous en a été donnée par un petit détour sur une piste détrempée. Car pour libérer toute la furie qui sommeille en elle, mieux vaut quitter la voie publique... sous peine d'y laisser son permis en moins d'une journée!

Prêt pour la prochaine étape

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