Passer au contenu principal
Pour cause de maintenance, AutoScout24 est accessible de manière limitée. Cela concerne quelques fonctions, comme par exemple la prise de contact avec les vendeurs, la connexion à votre compte ou la gestion de vos véhicules en vente.

Test: Mercedes CLS 250 CDI Shooting Brake – Bonne base

Quand il y a du style sans chercher à racoler, quand une voiture est LA meilleure de son genre sans faire de tapage, c'est là que Mercedes est au sommet de son art. Avec la CLS Shooting Brake, Mercedes est au sommet de son art, même avec le 4 cylindres 250 CDI.

Je vais être honnête: je n'étais déjà pas objectif en débutant cet essai, et je ne l'étais pas plus en le clôturant. Si je n'étais pas si désespérément fauché, je mettrais cette CLS dans mon garage. Mais bon, je suis hélas très loin d'être en mesure de me séparer des 62.194€ exigés pour une CLS Shooting Brake de base. C'est déchirant, car je suis vraiment tombé amoureux.

Grace Kelly

En fait, je trouve toujours que la CLS de première génération était plus belle. Mais cette seconde génération reste malgré tout une icône du style. La Grace Kelly de l'automobile. Vous avez beau vous jurer cent fois que vous êtes un homme et que vous savez dire non, mais dès qu'elle se profile au coin d'une rue, ça sort tout seul: "Mais bien sûr chérie, tout ce que tu veux…". Et quand elle est habillée en Shooting Brake, résister est encore plus difficile. Même si l'argument de cette beauté n'est clairement pas le supplément de volume proposé par le coffre.

La CLS normale propose en effet déjà un coffre immense. Dans la Shooting Brake, on dispose de 590 litres. C'est plus que bien mais la ligne arrière plongeante la rend peu utile lorsqu'il faut transporter des objets encombrants. Pour ce genre de missions, Dieu a créé Volvo. Banquette rabattue, le volume s'envole vers les 1.550 litres. Là encore c'est énorme, mais pas de quoi se dire "Wow, j'habiterais bien là-dedans".

Sept rapports

C'est avec la version 250 CDI que nous avons passé la semaine. Il s'agit en fait d'un 4 cylindres 2.2 litres au potentiel énorme qui, jusqu'à présent, m'avait régulièrement déçu. Mais pas cette fois. Cette fois, j'ai même ouvert le capot pour m'assurer que je n'allais pas y trouver 6 cylindres. Certes la sonorité est clairement celle d'un 4 cylindres, mais les prestations sont au niveau d'un V6. Avec ses 204 ch à 3.800 tours et ses 500 Nm lâchés entre 1.600 et 1.800 tours, c'est surtout le couple qui fait impression. Il ne faut à la CLS que 7,8 secondes pour pointer à 100 km/h et elle peut accrocher l'aiguille à 235 km/h. Mais ce sont surtout les reprises sans changer de rapport qui impressionnent… et qui risquent de ne pas plaire à la maréchaussée. La boîte livrée en série est l'automatique 7 rapports, un monde de différence avec la vieille 5. Mais on remarque tout de même que la transmission est parfois rudement mise à l'épreuve lors de rétrogradations. Ce moteur a du caractère, et c'est ce qui explique que l'essai se soit terminé sur une moyenne de 7,0 l/100 km. Cela dit, elle s'explique surtout par les courts trajets parcourus durant la semaine. Sur longue distance, la moyenne est plus proche des 5,3 litres annoncés (CO2: 139 g/km). Et grâce au réservoir de 80 litres, on atteint sans souci une autonomie de quelques 1.000 km.

Horloge

Naturellement, le confort reste l'imbattable atout de la CLS. Vous permettre de voir défiler les kilomètres tout en étant installé dans l'ouate est la grande spécialité de Mercedes. Et la Shooting Brake ne fait pas exception, puisqu'elle vous emmène dans un monde situé à des années lumières des files quotidiennes… même si vous êtes au beau milieu de celles-ci. Dans une CLS Shooting Brake, les embouteillages ne sont jamais une torture. Ce serait même plutôt le contraire. Ce n'est pas pour rien si l'horloge est si discrète. Dans une Mercedes, le temps n'a aucune importance. Bon: quelqu'un peut me donner 62.000€? Oui, et encore une rallonge de 10.000, parce que j'aimerais agrémenter ma CLS Shooting Brake de quelques options agréables…

Prêt pour la prochaine étape

Partagez cet article

Tous les articles

INTRO-Merc

Essai : Mercedes-AMG GT 63 4MATIC+, bête de course digne de ce nom ? (2024)

Essais · Mercedes-Benz
23c0118 001

Essai : Mercedes GLS 450d, quand grand ne suffit pas (2024)

Essais · Mercedes-Benz
Mercedes-EQB test 01

Essai : Mercedes EQB, l'étoile cachée (2024)

Essais · Mercedes-Benz
Afficher plus