La Mini Aceman est le dernier modèle électrique de la famille Anglaise. Outre son nom et son esthétique cossue, il n’a rien avoir avec le Countryman. Il reprend la base de la nouvelle Mini Cooper électrique, y rajoutant une série de portes arrière ainsi qu’un coffre plus généreux.
En quelques mois à peine, Mini s’est offert une gamme complètement renouvelée. Outre le Mini Countryman de nouvelle génération et la nouvelle Cooper électrique, on a également découvert des Mini à moteur essence redessinées. Pourtant, d’après les Anglais, reste de la place…
Voici donc la nouvelle Mini Aceman. Un crossover qui devrait prendre la place de la Mini 5-portes…mais dans la gamme de Mini électriques ! Pourtant, à première vue, ce bonhomme paraît bien plus grand. Qui plus est, les passages de roue et les bas de caisse en plastique brut rehaussent encore ce sentiment.
Cela étant, à seulement 4,07 m de long et 1,51 m de haut, il n’est pas plus grand qu’une Ford Fiesta. Son de design en profite aussi - pour prendre quelques libertés sur les codes Mini. Les feux sont plus anguleux, tout comme les passages de roue, tandis que la calandre n’est plus qu’un simple liseré argenté.
Dans l’habitacle, les codes des récentes Mini sont belles et bien présentes. C’est simple, on pourrait croire que l’entièreté de la planche de bord est partagée. On trouve ce joli ensemble recouvert d’un tissu à grosse maille, ainsi que cet écran rond OLED qui domine l’habitacle.
Sous sa carrosserie compacte, la Mini Aceman dissimile deux motorisations et deux batteries. La première utilise un moteur électrique de 184 ch sur le train avant. Elle le combine à une batterie de 42,5 kWh (38,5 kWh net) afin d’offrir une autonomie de 310 km (WLTP). Si tout cela parait un peu faible, il y a le Aceman SE. Celui-ci combine une batterie de 54,2 kWh (49,2 kWh net) avec un moteur de 218 ch afin de fournir une autonomie de 406 km (WLTP).
Côté charge, Mini semble avoir loupé les 5 dernières années vu les faibles puissances. Malgré une charge à 11 kW sur les bornes conventionnelles, les Aceman E et SE ne pourront accepter la charge rapide qu’à respectivement 75 et 95 kW. Pas très « rapide » comme charge. Heureusement, vu la taille réduite des batteries, elles passeront toutes les deux de 10 à 80 % en environ 30 min.
Bien que la nouvelle Aceman soit 20 cm plus longue que la Cooper, cela n’affecte réellement sa conduite. C’est une Mini et une Mini…roule comme un kart ! On trouve un train avant rapide et un châssis dynamique, mais aussi une suspension assez sèche et figée. La faute aux jantes de 19 pouces de notre modèle d’essai, peut-être.
Le mode B est l’un des points fort de l’Aceman, puisqu’il permet une réelle « conduite une pédale » marquant l’arrêt. Certains préféreraient pouvoir moduler cette régénération via des palettes, mais il suffit de moduler la pédale de droite et le tour est joué. Voilà qui devrait aider la consommation. Lors de notre essai, « notre » Aceman SE affichait une moyenne de 15,8 kWh/100 km, soit un peu plus que l’homologation. Dommage cependant qu’il faille fouiller à travers l’infodivertissement pour trouver cette info…
Malgré ses petits griefs d’ergonomie et de suspension sèche, la Mini Aceman cache un sacré atout dans sa manche : son prix. La Mini Aceman E s’affiche à partir de 33 550 € , tandis que la version SE dotée d’une plus grande batterie demandera au minimum 37 350 €. Ajoutons-y également une bonne dotation de série avec, notamment, ce joli écran tactile, les feux LED et la climatisation automatique.
La nouvelle Mini Aceman vient quelque peu casser les codes de la marque, mais elle reste une véritable Mini dans l’âme. Pas plus grande que les concurrents, pas plus pratique non plus, mais elle déborde de personnalité !
Fiche technique : Mini Aceman SE (2024)
