Apparu en 2009, le Scenic troisième du nom n’est plus à présenter, lui qui bon an, mal an, truste la première place dans le cœur des pères et mères de familles. Plus encore dans cette «Grande» version, allongée et dotée de sept places.
L’effet VDA
Retouché en 2013, le Scenic profite de sa cure de jouvence pour s’insérer dans la nouvelle gamme Renault, intégralement refondue depuis l’arrivée du nouveau chef du design Laurens Van Den Acker. Les canons de beauté du designer hollandais sont donc appliqués à la lettre, et articulés autour d’une face avant nettement plus expressive, avec son logo proéminent en point d’orgue. Les boucliers se font également plus avenants et intègrent des joncs chromés et une rangée de LEDs en guise de feux de jour.
Toujours dans le coup
A bord, les changements sont moindres, même si l’on peut noter une amélioration sensible de la qualité de fabrication. Malgré son âge, l’habitacle du Scénic conserve de sérieux atouts, notamment en termes de solutions d’utilisation familiale. Citons notamment les sièges arrière inclinables et réglables individuellement, les tablettes et aumônières au dos des sièges avant, ou encore les espaces de rangement disséminés un peu partout. Pourtant, on ne trouve pas de place pratique où poser son Smartphone. C’est d’autant plus dommage que le Scénic embarque désormais le système multimédia R-Link qui permet une connectivité accrue pour prendre les appels ou diffuser de la musique. Son ergonomie soignée et intuitive à la manière d’une tablette le rend agréable à utiliser. Comme une tablette également, il permet de télécharger plusieurs applications allant des prévisions météo à l’envoi d’un Tweet. Signalons aussi la qualité audio de cette finition Bose Edition dotée d’une installation à 9 haut-parleurs, dont les tarifs débutent à 23.400 €.
Moteur
Pour rester dans le coup, l’offre mécanique a également été revue, et se compose désormais de deux propositions diesel «Energy» : 1.5 dCi 110 chevaux, et 1.6 dCi 130. C’est le premier qui nous a accompagnés durant notre essai. Et à aucun moment il ne nous a déçus ! Vif à tous les régimes, voire même dynamique, il ne fait jamais preuve de manquer de ressources ni n’oblige à trop user de la boîte de vitesses, à six rapports. Bien qu’allant sur ses six ans, le châssis du Scénic reste tout à fait à la page, et s’accommode parfaitement au tempérament du moteur. A vrai dire, on prend même plaisir à mener ce monospace compact, même s’il est vrai qu’un usage familial «réel», avec la marmaille à l’arrière et les valises des vacances dans le coffre, tempèrerait sans doute assez vite ses ardeurs. Côté consommation, comptez entre 5,7l et 6,2l/100km (4,4l/100km de moyenne homologuée), dans la norme du segment.