Vendue à 772.000 exemplaires dans 110 pays depuis sa commercialisation, la Mégane n’en finit pas de séduire. Pas étonnant dès lors que Renault n’ait pas jugé bon de revoir sa copie en profondeur au moment de lui offrir sa mise à jour de mi-carrière. Une mise à niveau qui se concentre pour l’instant sur la berline, le coupé et le break et dont les changements cosmétiques se limitent à de nouveaux boucliers (avec leur rangée de LEDs sur les finitions GT et GT Line), huit dessins de jantes inédits et la possibilité de personnaliser son exemplaire à l’aide de quelques stickers décoratifs.
Qualité en hausse
Dans l’habitacle, c’est principalement sur la qualité réelle et perçue que Renault s’est attardé au moment de revoir sa copie. Sous ses nouveaux habillages (cuir bi-tons, etc.), l’habitacle fait donc un pas en avant en termes de qualité de matériaux et d’assemblages et se veut plus flatteur à l’il avec quelques joncs chromés qui lui confèrent une ambiance plus cossue. Une résolution qui se traduit également par l’apparition de nouveaux équipements, à commencer par la gestion automatique des feux de route, l’aide au démarrage en côte ou même, la caméra de recul. Toujours sensible au bien être des occupants, Renault a doté sa Mégane de «l’Air Quality Sensor» qui contrôle la qualité de l’air à bord et se charge de gérer son recyclage.
Chameaux!
Les grandes innovations sont donc à chercher sous le capot où la nouvelle famille de moteurs Energy fait son entrée. Ce sont bien sur les nouveaux 1.5 dCi 110ch et 1.6 dCi 130ch qui rafleront le gros de la mise. Pleins d’entrain si l’on excepte un léger manque de pêche à bas régimes sur le plus puissant des deux, ils se montrent surtout particulièrement sobres si l’on s’en tient aux valeurs homologuées: 4l/100km et 104gr/km de CO2 pour ce dernier, et même 3,5l/100km et 90gr/km pour son petit frère! Des valeurs au meilleur niveau du segment!
L’autre bonne surprise vient du petit 1.2 TCe de 115 chevaux qui se montre particulièrement pétillant à toutes les rotations et s’accorde à merveille avec le comportement à la fois confortable, grâce aux nouveaux réglages du châssis, et joueur, avec son ESP pas trop intrusif, de l’auto. Comptez 22.400 euros pour le plus modeste des diesels en finition TomTom Edition; 21.450 euros pour le TCe en finition Dynamique.
(R.)S. bien raisonnable?
La turbulente version R.S. est également concernée par ce nouveau millésime qui lui apporte une quinzaine de chevaux au passage. Désormais doté de 265 chevaux une fois le mode «sport» sélectionné, le 2.0l Turbo se fait plus rageur qu’auparavant. De quoi rendre l’auto encore plus plaisante à conduire sur circuit (surtout lorsqu’elle est dotée du châssis Cup) où elle satisfera aussi bien ceux qui veulent aller «chercher un chrono» grâce à l’efficacité de son train avant, que ceux qui veulent assurer le spectacle en faisant valdinguer l’essieu arrière, plutôt joueur. L’un des meilleurs rapports puissance/sensations du segment, facturé 28.950 euros.