Le Roomster, c'est un mélange de pièces Fabia et Octavia. Ainsi le pont avant est partagé avec la Fabia (et avec la Polo) tandis que le pont arrière fait appel à d'anciens composants de l'Octavia. Voilà comment Skoda peut offrir à la fois beaucoup d'espace et un comportement routier remarquable de confort.
Ce que nous avons sous les yeux, c'est une véritable rhinoplastie. Les pare-chocs et les rétros ont été discrètement retouchés et les blocs optiques aussi ont été revus. Les différences les plus notables concernent la grille de radiateur, les phares et antibrouillard plus généreusement dimensionnés. Skoda nous promet aussi une version Scout à l'allure plus robuste. A l'intérieur, on trouve des matériaux de très bonne tenue, mais pas encore au niveau de ce qu'on trouve dans la Polo. Mais bref, on voit que Skoda profite largement de ce que le Groupe VW a en magasin. Le nouveau système Hi-fi GPS par exemple dispose d'un écran tactile. Un système auquel on peut connecter un lecteur MP3 ou un iPod. Enfin un indicateur de changement de rapport vous aide à faire quelques économies.
Microdiesel
La plus grande nouveauté se trouve sous le capot. Côté diesel, on dit (enfin) adieu aux bruyants 1.9 TDi et 1.4 TDi 3 cylindres. A leurs places, on trouve un tout nouveau 1.2 TDi ainsi que le 1.6 TDi. On retrouvait déjà ce dernier sur nombre de produits VW. Dans le Roomster, il livre 105 ch. Il s'agit d'un turbo diesel à injection par common rail, ce qui le rend notablement plus silencieux que ses devanciers. Mais le plus intéressant, c'est le plus petit des diesels. Le 1.2 est un 3 cylindres, lui aussi common rail et revendique 75 ch. Comparé au 1.4 TDI qu'il remplace, il est beaucoup moins brutal au démarrage, grâce à quoi il dégage une première impression très agréable. La puissance est délivrée avec beaucoup plus de douceur, mais elle est bien là. Ce petit 3 pattes n'a pas peur des hauts régimes et garde une sonorité agréable même vers 3.000 tours.
Mais en même temps, le 1.2 doit travailler ferme pour mettre en mouvement un Roomster plutôt volumineux. Le maniement de la boîte et les hauts régimes sont donc plutôt la règle que l'exception. Ce qu'on gagne en cylindrée, on le perd avec un moteur plus dans l'effort et une conso qui, par conséquent, s'avère à peine plus basse. Si on prévoit de charger son Roomster avec famille et bagages, on a mieux fait de se tourner vers le plus gros diesel.
Aussi avec DSG
Les amateurs d'essence ne sont pas oubliés car voici le tout nouveau 1.2 TSI. La différence principale avec son homologue diesel est qu'on parle ici d'un 4 cylindres, ce qui donne clairement plus de maturité au moteur. Même le couple est disponible sur une plus grande plage d'utilisation. Ce moteur turbo à injection directe est disponible avec 86 ou 105 ch. La plus puissante des versions est associée à la boîte DSG 7 rapports.
Le Roomster aura donc assez tôt eu recours au Botox. Trois ans, c'est jeune pour un facelift. Mais ce sont surtout les nouvelles motorisations et l'adoption de la boîte DSG qui font la différence. Comparé à ses concurrents ludospaces Partner, Berlingo et Kangoo, le Roomster est plutôt voiture que dérivé d'utilitaire. La voiture arrivera en concession avant l'été. Les prix exacts sont encore à fixer, mais devraient rester proche de ce qu'on connaît aujourd'hui: entre 10.990 et 19.490€.