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Test: Suzuki Celerio 1.0 – Si seulement elle était jolie…

Après le S-Cross et en attendant le Vitara, la Celerio constitue la nouveauté de la gamme Suzuki. Positionnée tout en bas de la gamme, cette citadine cache d’indéniables qualités sous une robe bien triste…

Nous avions fait connaissance avec la Celerio sur des routes étrangères, il est temps de l'essayer plus en profondeur sur un terrain connu.

La Celerio est aux antipodes des Fiat 500, Opel Adam et désormais Renault Twingo. Elle laisse à ces fashionistas les garde-robes complètes de jantes, de garnitures intérieures et les listes d’accessoires interminables pour se concentrer sur l’essentiel : l’efficacité ! Un peu trop d’ailleurs. Car même en dehors des modèles «premium» précités, les dernières nouveautés du segment affichent une personnalité affirmée : Toyota Aygo, Citroën C1, Hyundai i10… On aime ou pas, mais ces voitures ont «quelque chose». A leurs côtés, difficile de défendre la petite Suzuki qui laisse le passant complètement indifférent et renvoie une image plutôt «low cost»…

Minimum syndical

A bord, le constat s’améliore. L’habitacle ne déclenchera pas les passions, mais l’allure sobre du meuble de bord convainc et son dessin parvient à élargir visuellement l’auto, dont la largeur est pourtant limitée à 160 cm. Les plastiques sont durs et creux, mais leur toucher n’a rien d’indigent pour le segment. Grâce à son pavillon plutôt haut perché, la Celerio offre une garde au toit suffisante pour permettre à deux adultes de se loger à l’arrière où l’espace aux jambes ne posera pas de problème non plus avec des occupants avant de taille moyenne. A cela s’ajoute un coffre de 254 litres, un record dans cette catégorie, dont le plus gros bémol est l’absence totale d’éclairage. De nuit, difficile d’y retrouver ses paquets…

Loin de faire le plein de technologie comme certaines, l’équipement de la Celerio contient le «luxe» de sa variante la mieux lotie aux quatre vitres électriques, aux jantes en alliage, à la climatisation et à l’autoradio avec fonction Bluetooth pour le téléphone. Rien d’indispensable ne manque, mais l’on pointera quand même l’absence de commandes au volant, de capteurs de recul ou encore de système multimédia, même en option.

Qualités cachées

L’acheteur pour qui toutes ces choses comptent ne s’arrêtera donc pas. Mais celui qui recherche avant tout une voiture pour se rendre d’un point A à un point B sera ravi ! Car la petite Celerio cache un moteur 1.0l de 68 chevaux des plus pétillants, secondé par une boîte de vitesses à 5 rapports au maniement précis. Disponible à tous les régimes, ce moteur emmène l’auto avec vigueur et répond présent à chaque sollicitation, y compris sur autoroute, pour laquelle l’auto n’est pourtant pas taillée. Dans ces conditions, l’autre point d’étonnement est son silence de marche aux allures légales. Et que dire de la consommation ! Annoncée à 4,3 l/100km de moyenne, elle n’a pas dépassé les 5,2l/100km durant notre essai !

Le châssis de la Celerio a également été bien soigné. Les suspensions bénéficient d’un tarage plutôt souple, tandis que la direction se montre assez consistante, ce qui favorise la tenue de cap. Seul le poids plume de l’auto (805kg) la rend sensible aux trainées aérodynamiques des camions et camionnettes. Bref, sur la route, la Celerio réalise un sans-faute. Encore faudra-t-il aller jusqu’à l’étape de l’essai… Le tarif démarre à 9.999€.

Prêt pour la prochaine étape

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