Drôle de titre ? Peut-être, mais c’est que cette Toyota Camry nous a vraiment agréablement surpris. Auparavant, il n’y avait pas photo entre une Avensis, celle que remplace la Camry, et une Lexus. Ici, on ne peut pas en dire autant…
Bien connue ailleurs
Sur le continent américain ou en Asie, la Toyota Camry est une véritable institution. Elle est ni plus ni moins la berline tricorps la plus vendue au monde. Au vu de cette bonne, très bonne image, on se demande donc même pourquoi Toyota n’a pas décidé de lancer ce modèle plus tôt en Europe.
Quand on dit qu’il pourrait y avoir photo entre cette 8e génération de Camry et une Lexus, on ne parle bien entendu pas du style. Celui de Lexus se reconnaît entre mille tandis que celui de cette Camry se fond davantage dans la masse. Certaines courbes sont intéressantes, mais contrairement à ce qu’avance son ingénieur en chef, on ne peut pas parler d’un design dynamique. C'est en tout cas notre avis, et il n’engage que nous…
Conso’ annoncée… aussi constatée !
En Europe, la Camry sera proposée avec une seule motorisation : le 2.5 hybride de 4e génération (puissance max de 218ch) qui équipe déjà le nouveau RAV4. Bien qu’il ne soit pas vraiment conçu pour une conduite dynamique, on lui reconnait plusieurs qualités après essai. D'abord, la sonorité a été brillamment travaillée, on peut presqu’oublier la complainte de moulin à café. Ensuite, selon le niveau de charge de la batterie et la lourdeur du pied droit, nous avons constaté qu’il est par exemple possible de grimper de 0 à 60 km/h sans aide du moteur thermique, ce qui n’était pas envisageable il y a quelques années de cela avec une hybride Toyota.
D’ailleurs, ce dernier point nous amène à l’une des grandes qualités de cette voiture : la consommation annoncée (NEDC 2.0) est vraiment celle que nous avons constatée, soit 4,4l/100 km (jantes 18’’) sur de petites routes le long de la côte croate, à vitesse « touristique ».
Voiture avec chauffeur ?
Par ailleurs, l’habitacle de la Camry se montre plutôt agréable et invite à la zenitude. Les matériaux sont d’excellente facture, et seul l’écran central nous a semblé un peu petit (8’’) dans ce monde plein d’écrans. Ce qui n’est pas un problème en soi, mais comme les boutons sont bien trop grands… Bref, selon nous, l’espace aurait pu être optimisé.
En parlant d’espace, on se tourne vers les places postérieures pour constater cette Camry est idéale pour les taximen ou les chauffeurs privés. On se sent vraiment bien à l’arrière, surtout en optant pour la finition Premium (41.270 € TVAC), avec l’option Executive Pack à 2.400 €. Oui, l’addition commence à grimper mais on parle là du haut de gamme, avec dossiers inclinables électriquement et tout et tout ! Le volume de coffre s’élève alors à 500 litres. Vous gagnerez 24 litres et une banquette rabattable 60/40 en vous passant de cette option, mais on ne le conseille pas car dans ce cas, la finition du coffre laisse à désirer. C’est d’ailleurs avec ces petits détails que la Camry fait moins bien qu’une Lexus…
Alors : Cannibale ? Un peu, mais pas trop !
Toyota | Camry 2.5 Hybride |
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Moteur | 4 cyl. essence, 2.487 cc |
Puissance | 218 ch combinés (177ch à 5.700 tr/min) |
Couple | 221 Nm de 3.600 à 5.200 tr/min |
0-100 km/h | 8,3 secondes |
Pointe | 180 km/h |
Conso | 4,3 l/100 km |
Moyenne de l'essai | 4,4 l/100 km |
CO2 | 98 g/km |
Prix | 36.970€ |