Plus que jamais donc, la nouvelle Jetta veut se détacher de la Golf. Esthétiquement déjà, elle y parvient. Elle affiche évidemment les nouveaux traits typiques VW, mais les proportions de la face avant sont assez différentes de celles d'une Golf. Le capot semble plus large, plus carré, toute la voiture adopte une posture plus campée sur l'asphalte. Même les feux postérieurs n'ont jamais été si différents de ceux d'une Golf.
Espace
La différence la plus notable avec la petite sœur est l'empattement: 7 cm de plus que la précédente Jetta qui, pour rappel, partageait l'empattement de l'ancienne Golf, empattement inchangé sur la nouvelle Golf. Qui c'est qui va être content? Les bagages (coffre: 510l) et surtout les passagers arrière, qui profiteront d'un espace aux jambes étonnant. OK, la nouvelle Jetta n'est plus une Golf avec un coffre. Mais elle n'est pas loin d'être une petite Passat…
Made in Mexico
L'habitacle, est lui aussi typiquement VW mais là encore, on note de petites différences avec la Golf. Et disons que certaines de ces différences sont regrettables. Née en premier lieu pour le marché nord-américain, assemblée au Mexique, tout cela se ressent dans la qualité de certains plastiques, impensable dans une Golf ou une Passat. D'accord, l'assemblage est sans reproche. Mais le client fidèle à VW remarquera ce genre de détail…
TSI mieux que TDI
Parmi les modifications subies par la Jetta avant de prendre le bateau, il y a le train arrière à bras de torsion remplacé par une suspension multi-bras, ce qui donne à la voiture un comportement à la hauteur de nos routes et de nos exigences. Et naturellement, l'offre mécanique est adaptée à la demande européenne en pleine mutation. Il y aura les incontournables TDi: 1.6 105 ch (4,5l/100km, 119 g C02/km, 22.990€), le même en version BlueMotion Technologies (4,2 l, 109 g, 23.790€) et 2.0 140 ch (4,8l, 126 g, 24.810€). Nous avons pris en main le 1.6 TDi non BlueMotion et sans surprise, il fait ce qu'on attend de lui. Dommage que la seule boîte manuelle disponible soit une 5 rapports, heureusement bien étagée. A part elle, l'excellente DSG7 est disponible en option. Dommage aussi que ce moteur pèse sur le train avant, au détriment du comportement en courbes. Mais peu importe, car la Jetta que nous achèterions n'est pas celle là, ni la 1.4 TSI 122 ou 160 ch ou la 2.0 TSI 200 ch qui arriveront plus tard cette année. Nous, on veut la Jetta 1.2 TSi 105 ch. Oui, 1.2! Injection directe et turbo, avec boîte manuelle 6 (pas de DSG7 pour le moment).
Que ce moteur soit une petite merveille, c'est pas nouveau. Mais il nous a pourtant scotchés par sa rage et son aisance à envoyer dans des routes montagneuses cette grande Jetta de 1.300 kg, avec trois adultes à bord. C'est certainement un peu grâce à la boîte, absolument parfaite. De plus, le train avant est bien plus à l'aise avec ce petit 1.2 au-dessus de lui, donc le nez ne s'effondre pas au moindre petit freinage. Avec ce moteur, la Jetta devient l'une des (rares) VW généreuses, car si le 0-100 est annoncé en plus de 10 secondes, on a vraiment l'impression qu'elle accélère plus fort que cela.
Quand on pense VW, on pense immédiatement TDI. Mais le vrai bonheur réside en trois autres lettres, et pas forcément au prix d'un gros budget carburant (5,7 l/100 km, 134 g CO2/km). Qu'on se le dise. La Jetta 1.2 TSI démarre à 20.990€.
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