Mais, avant ces jours de réjouissances, le constructeur compte proposer à ses clients la e-Golf, une déclinaison 100 % électrique. Avec ce modèle, la marque prouve qu’elle poursuit l’électrification de sa gamme ; la e-Up ayant récemment ouvert la voie à une offre « zéro émission ». Concrètement, cette variante ne se démarque pas du reste de la gamme. Elle se dote juste de quelques éléments spécifiques : bandeau bleu sur la calandre, signature lumineuse au niveau du pare-chocs avant, feux à LED, jantes spécifiques chaussées de pneus à très basse résistance au roulement et quelques badges « e-Golf ». L’habitacle, pour sa part, reprend à l’identique celui d’une Golf classique. Il s’offre juste quelques fioritures esthétiques dans les tons bleus. Seul, le tableau de bord est en vérité différent ; avec notamment un tachymètre limité à 160 km/h et un compte-tours mesurant la récupération d’énergie ou la puissance délivrée.
D’un point de vue pratique, si l’intérieur se révèle toujours aussi accueillant, il faut toutefois noter que la batterie empiète un peu sur le volume du coffre. Celui-ci dispose désormais de 343 litres au lieu de 380, mais se présente encore avec des formes régulières facilement exploitables. Ouf !
Zéro émission
Pour animer cette e-Golf, le constructeur recourt à un moteur électrique développant 115 ch et affichant une valeur de couple de 270 Nm. Ce bloc s’alimente via une batterie lithium-ion de 24,2 kW/h. Elle se compose de 264 éléments, pèse 318 kg et offre une autonomie comprise entre 130 et 190 km.
Ces informations techniques n’occultent bien sûr pas les prestations annoncées. D’après Volkswagen, au-delà de l’autonomie, le conducteur pourra s’amuser d’un 0 à 60 km/h en 4,2 secondes, d’un 0 à 100 km/h en 10,4 secondes et se satisfaire d’une vitesse de pointe limitée électroniquement à 140 km/h. Au feu rouge, les départs « canons » risquent donc bien de laisser pantois les autres automobilistes.
Silence, elle roule !
Essayée dans la périphérie de Berlin, cette e-Golf de 1.510 kg ne laisse pas indifférent. Après quelques kilomètres, si on ne se lasse ni du silence de fonctionnement ni de la vigueur à chaque accélération, on apprécie tout autant son dynamisme comparable à celui des Golf à moteurs thermiques. Et ce, même si les suspensions, en se révélant assez fermes, nuisent quelque peu au confort ! Par contre, il faut noter que l’insonorisation est parfaitement maîtrisée ; les bruits de roulement étant limités et le sifflement du moteur électrique ne se faisant entendre que lors des fortes sollicitations.
Au volant de l’e-Golf, l’envie de jouer est aussi inévitable ; trois modes de conduite étant proposés (Normal, Eco et Eco+). Les modes Eco et Eco+ brident la puissance du moteur à 70 et 55 kW pour augmenter l’autonomie. On se tourne donc logiquement vers le mode Normal et on enclenche la récupération d'énergie à la décélération la plus forte (B). Dans cette configuration, le freinage devient presque inutile tant la voiture est ralentie. Impressionnant et sans danger ! Les feux stop s'allument en effet pour prévenir les conducteurs qui suivent. Cette récupération d’énergie peut également se faire au départ du levier de vitesses, mais en jouant alors avec trois modes plus légers (D1, D2 et D3). But du jeu ? Allonger l’autonomie. Pour y arriver, il suffit juste d’anticiper. Tout un art ! La e-Golf à un prix d’environ 35.000 euros, elle est attendue vers septembre.