En bref
Le Volkswagen Tiguan est aujourd’hui plus populaire que la Golf. Cette nouvelle génération apporte une technologie embarquée améliorée, toujours autant d’espace ainsi que des motorisations hybrides légères et hybrides rechargeables.
Le Volkswagen Tiguan est aujourd’hui plus populaire que la Golf. Cette nouvelle génération apporte une technologie embarquée améliorée, toujours autant d’espace ainsi que des motorisations hybrides légères et hybrides rechargeables.
De nos jours, la Volkswagen la plus populaire n’est plus la Golf. Eh non, cette palme est détenue par le Tiguan ! Rien d’étonnant, après tout on en voit à tous les coins de rue. Après 8 ans de bons et loyaux services, le Tiguan nous revient sous sa troisième génération avec l’ambition d’être encore plus populaire qu’avant.
On le sait tous : les équipes de Volkswagen, la marque ou le groupe, ne font pas vraiment dans la révolution. Après tout, pourquoi changer une équipe qui gagne ? Cependant, une fois n’est pas coutume, le Tiguan s’offre une petite métamorphose, en empruntant sa ligne de style aux modèles ID. électriques. Tout cela affecte bien évidemment sa percée dans l’air : le nouveau-né est bien plus aérodynamique (Cx 0,28 au lieu de 0,33).
On voit donc un SUV fait tout en rondeur qui se donne des airs de Touareg sous certains angles. Les seules lignes tendues qu’on parvient à déceler sont placées au-dessus des passages de roue, histoire de donner au SUV grandit de 30 mm un peu plus de coffre. Voilà qui nous amène à la partie arrière et sa bande lumineuse. C’est devenu commun de nos jours, mais l’éclairage du Volkswagen change en fonction de son utilité - éclairage d’accueil ou de route.
L’extérieur évolue, mais l’habitacle se transforme ! Volkswagen se la joue un peu « à la Tesla » en plaçant un énorme écran de 15 pouces (12,9 pouces de série) en plein centre de la planche de bord. Bonne nouvelle, Wolfsburg apprend de ses erreurs : le nouveau système d’infodivertissement est bien plus logique et ergonomique, la bande tactile sous l’écran est désormais rétro-éclairé et le volant ne présente pas ses fichues commandes tactiles/haptique ! Comme quoi, tout arrive.
Avec le déplacement du sélecteur de rapport de la console centrale à la colonne de direction, VW dégage une bonne dose d’espace. On trouve donc une grande console, bien pratique avec une série de rangements et deux chargeurs à induction. On y trouve aussi une molette rotative configurable qui peut gérer de multiples fonctions, du volume aux modes de conduite. Pour le reste, l’habitabilité reste généreuse, aux places avant comme à l’arrière et le coffre grandit de 37 litres (652 litres). L’hybride rechargeable et sa batterie rognent sur cet espace, offrant 490 litres.
Eh oui, le Tiguan revient en hybride rechargeable, cette fois-ci en deux niveaux de puissance (204 ou 272 ch). L’ensemble hybride évolue donc, associant désormais un 1,5 litre essence à un moteur électrique moteur électrique de 115 ch logé dans la boîte DSG 6-rapports. La batterie grandit aussi à 19,7 kWh, ce qui fait gonfler l’autonomie électrique à « plus de 100 km ». On attend toujours l’homologation officielle…
Vu que ce nouveau Tiguan repose sur une évolution de la plateforme modulaire MQB de son prédécesseur, on retrouve une série de motorisations. C’est le cas du 2,0 litres essence et du diesel. Le premier produit de 204 à 265 ch et le second offre de 150 à 193 ch. Outre l’entrée de gamme diesel, la transmission intégrale donne le ton. Autre nouveauté pour le Tiguan : le 1,5 litre essence passe à l’hybridation légère 48 volts. Ses puissances varient de 130 à 150 ch, tandis que les consommations officielles sont fixées à 6,1 et 6,2 l/100 km.
En attendant l’homologation du reste de la gamme, nous avons pour l’instant droit qu’aux 1.5 eTSI et 2.0 TDI. Tandis que le gros bloc gazole sied bien au Tiguan, il présente les mêmes travers que précédemment, à savoir une sonorité un peu rugueuse et une boîte DSG qui patine dans les premiers rapports.
Le 1,5 litre essence et son hybridation légère est, quant à lui, une petite perle. Silencieux, il travaille dans son coin, sans jamais venir perturber l’habitacle. Les reprises sont franches et il n’y a pas de trous de couple (merci l’hybride 48 volt !). La consommation semble d’ailleurs assez contenue vu le gabarit. Notre essai se conclut avec une moyenne de 6,8 l/100 km, mais on aurait pu facilement faire mieux.
Comme son châssis est une évolution de celui de son prédécesseur, on ne peut pas dire que le nouveau Tiguan est transcendant sur la route. Il fait tout bien, mais son toucher de route est un peu sec à notre goût. Dans le segment, il y a plus confortable. Qui plus est : notre modèle d’essai était équipé de la nouvelle suspension pilotée avec des amortisseurs à double valve. C’est une technologie qu’il emprunte à l’ID.7, mais le Tiguan n’offre pas la même conduite ouatée.
Soyons francs : la popularité du Tiguan est le résultat de son image plutôt que de son prix. Cette troisième génération continue globalement sur cette lancée. Cependant, le modèle d’entrée de gamme (130 ch) s’affiche à partir de 37 100 € (France : 39 450 €). Compte tenu de la boîte auto et de l’hybridation légère de série, c’est assez bien tarifé ! Pour les autres motorisations, il faudra monter en gamme. Le diesel commence à 46 860 € et la version 150 ch du 1.5 eTSI s’affiche à partir de 44 250 € (uniquement 130 ch en France)
Le nouveau Volkswagen Tiguan nous revient comme une Volkswagen bien réfléchie et bien pensée. Son habitacle gomme les petits défauts des autres récentes VW, ses motorisations sont à la page et il offre toujours autant d’espace. C’est certain : le Tiguan va continuer à être la VW la plus vendue au monde !
Fiche technique Volkswagen Tiguan 1.5 eTSI 150