Grâce à la nouvelle législation, le segment des motos 125 et des scooters ont connu un énorme coup de boost. La loi dit que toute personne titulaire du permis auto depuis au moins deux ans peut aussi conduire une moto 125cc, sans devoir, comme c’est le cas pour les plus grosses cylindrées, repasser un permis spécifique. Associez à cela le trafic urbain de plus en plus chargé et les files qui ne cessent de s’allonger, et vous comprendrez pourquoi les chiffres de ventes des scooters 125 principalement explosent.
Mais les motos “classiques” à moteur 125 occupent aussi une grande place sur le marché. En France, c’était déjà le cas depuis longtemps puisque là-bas, on peut conduire une 125 dès 16 ans. Tous les grands constructeurs asiatiques proposent un modèle 125 de leur modèle phare. Ainsi chez Honda on trouve des versions 125 cc des CBR, CBF et Varadero. Chez Yamaha, ce sont l’enduro WR ou les sportives YZF et YBR. Mais ce sont les Européens, de longue date spécialisés dans le domaine, qui trustent le marché, comme Piaggio, Derbi, Vespa, Peugeot et Aprilia. Et depuis quelques années, ils sont chassés sur leurs terres par des Asiatiques low cost comme Sym, Kymco ou Hyosung.
Des marques qui proposent toutes sortes de scooters et de motos de ville très attractifs, dont certains se défendent plutôt bien même sur autoroute. Sur le marché de l’occasion, les 125 sont encore rares, mais ce n’est qu’une question de temps. Car l’expérience montre qu’après quelques années, de nombreux conducteurs de 125 décident de sauter le pas vers des engins plus musclés